Analyse Pour espérer mieux, Anderlecht doit jouer dès le coup d'envoi

Pour espérer mieux, Anderlecht doit jouer dès le coup d'envoi

Deux matchs, deux défaites. Deux mi-temps indignes de la maison Mauve & Blanc, deux mi-temps prometteuses. Anderlecht a entamé ses playoffs sur courant alternatif. Pour espérer mieux, il faudra commencer les matchs suivants dès le coup d'envoi...

Anderlecht sort de ses deux premiers matchs de playoffs sans avoir pris le moindre point. Totalement dominés à Genk en première période, ils ont ensuite subi la même loi à domicile face à Bruges, contre qui le score au repos aurait pu être nettement plus élevé. "Cela aurait pu être 0-5 ou 0-6 à la mi-temps", pointait Ivan Leko quand on lui signalait que le match avait finalement été assez serré dans les chiffres.

Fausses impressions 

La fin de match sous forme de sursaut d'orgueil anderlechtois donne en effet une impression un peu fausse : celle que ce topper, Bruges ne méritait pas vraiment de le gagner. La cohue de fin de match, le rythme échevelé, décousu, semblent faire sortir de la tête de certains que Bruges a ridiculisé Anderlecht pendant une bonne partie du match... et n'a réellement tremblé que de manière épisodique, même si les Blauw en Zwart ont un peu trop laissé le jeu à leur adversaire. 

En première période, Anderlecht, pourtant à domicile, a par moments paru encore plus submergé et paralysé que quelques jours plus tôt face à Genk. L'écart de niveau était évident, pas tant en termes de qualités individuelles (même si Bruges et Genk, sur ce plan, sont au-dessus du lot) mais bien dans le plan de jeu, les mouvements, l'organisation. La différence entre une équipe aux automatismes réglés comme du papier à musique et une autre en reconstruction depuis... longtemps. 

Pourtant, ce que cet Anderlecht n'a pas (encore) dans le jeu, il l'a dans la tête : visiblement, les Mauves comptent quelques leaders capables de secouer le vestiaire à la pause (on a peine à croire que ce soit Fred Rutten le responsable, même si les joueurs affirment qu'il a bel et bien haussé le ton). Résultat : les secondes périodes anderlechtoises ont été bien meilleures, laissant chaque fois des regrets. Contrairement à un Dennis Appiah qui assure qu'Anderlecht "ne méritait pas" de perdre face à Bruges, nous nous contenterons d'estimer que pour espérer mieux, il faut jouer 90 minutes et non pas 45... 

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