Le bilan de l'Union Saint-Gilloise à la trêve ? Un rêve éveillé, rien de moins

Le bilan de l'Union Saint-Gilloise à la trêve ? Un rêve éveillé, rien de moins

L'année 2021 se termine, le mercato et la trêve arrivent : il est l'heure des bilans avant la dernière ligne droite, et du côté de l'Union, il est simple - cette saison ne pourrait pas mieux se passer.

Une machine inarrêtable d'emblée 

L'Union Saint-Gilloise avait roulé sur la D1B et conservé le même effectif que la saison précédente : sur le modèle assez fréquent des promus qui surfent sur le succès, on imaginait bien le club bruxellois connaître quelques succès dès l'entame de la saison. Mais personne n'était prêt pour ça : malgré deux couacs lors des cinq premières journées (une défaite frustrante contre Bruges, et une douloureuse à Malines), l'Union empile les buts, gifle Anderlecht (1-3) et le Standard (4-0), et prend la tête du championnat. 

Mieux : à chaque revers (nouvelle défaite 1-2 contre l'Antwerp), l'Union se reconcentre et prouve qu'elle a du coeur et de l'âme, renversant Seraing à 10 contre 11 de 0-2 à 3-2, battant Eupen qui était pourtant revenu de 0-2 à 2-2. Les victoires s'empilent, La Gantoise est battue chez elle, Charleroi est ridiculisé, Ostende prend le plus gros tarif de la saison (1-7) et l'USG est sacrée championne d'automne. On plane au Duden, et même la plus mauvaise prestation de la saison (1-3 contre OHL) ne fait pas dérailler la machine bien huilée qui termine donc cette année 2021 avec 4 victoires en 5 matchs et 7 points d'avance sur Bruges, deuxième. La concurrence est tétanisée. 

Petit couac : la Coupe 

Dans cette grande euphorie généralisée, un couac un peu gênant : l'élimination en Coupe de Belgique dès les 16es de finale, d'autant plus cinglante qu'elle vient des oeuvres du KV Malines, rival de l'époque en  D1B et qui avait déjà infligé à l'Union l'une de ses 4 défaites cette saison. Certes, le noyau étriqué de Felice Mazzù s'accommode bien d'une compétition en moins, mais voilà qui fait tache. 

Un public qui a séduit la Belgique

Si l'Union est un vent de fraîcheur sur la D1A, c'est aussi son public qui a séduit tout le monde. Positifs, bruyants, fidèles et naturellement très enthousiastes devant le jeu proposé, les supporters de l'USG font revivre la tradition de ce club qui n'avait plus vu l'élite depuis 48 ans. Les "anciens" supporters, eux, sont toujours bien présents au Marien, même s'ils ont laissé le kop à la nouvelle garde. Il plane un air de zwanze sur la Pro League, et le retour au premier plan du RSC Anderlecht de l'autre côté de la ville augure du meilleur. 

La renaissance de Felice Mazzù

Le succès de l'Union n'est pas celui d'un homme, mais un homme en sort cependant comme ressuscité après la galère à Genk : Felice Mazzù. Parfois vu comme un coach plutôt pragmatique à Charleroi, où il martelait surtout son attachement aux "valeurs" jusqu'au cliché, il dirige ici une équipe frivole, très offensive et spectaculaire, loin de l'image de bloc qui collait à Charleroi à son époque. Pourtant, l'homme derrière le coach n'a pas changé ; il a simplement évolué, et son football aussi. Et c'est sans doute son pragmatisme qui empêche aux Unionistes de planer à l'approche de 2022 ... 

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