Joueur avant d'être entraîneur, Danijel Milicevic ne s'est jamais entendu avec son ancien coach dans ce club de Pro League : "Il a une personnalité très imposante"

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Depuis que Danijel Milicevic a pris les rênes de La Gantoise en janvier dernier, en remplacement de Wouter Vrancken, de nombreux changements ont eu lieu à la Ghelamco Arena. Même s'il ne se sentait pas nécessairement prêt pour ce poste à l'époque, l'ancien médian n'a pas hésité une seconde.

"Je pensais que je devais aider le club et je savais que ce groupe de joueurs avait plus que ça en lui", raconte Milicevic dans Het Nieuwsblad. "Les joueurs avaient du mal avec la transition de Hein Vanhaezebrouck vers Wouter, donc nous sommes revenus aux principes de base : simplicité, presser ensemble, des solutions claires en possession de balle."

Le nouveau T1 a rapidement gagné la confiance du conseil d'administration et a été confirmé pour la saison prochaine. À la question de savoir s'il envisage de redevenir un jour entraîneur adjoint, il reste pragmatique. "Ne jamais dire jamais. Peut-être avec un grand entraîneur. Mais pour l'instant, je me sens bien en tant qu'entraîneur principal. Ce rôle me convient."

Milicevic souligne que son contrat a été discuté directement avec le président Sam Baro, sans l'ingérence de l'agent Mogi Bayat. "Mogi est toujours un bon ami, mais il n'a pas joué un rôle dans ces négociations", précise-t-il.

Milicevic proche de Vanhaezebrouck, à l'opposé de Makélélé

Dans son style de coaching, les influences de Hein Vanhaezebrouck sont toujours clairement visibles, surtout défensivement. "Ses principes sont en accord avec ma philosophie. En tant qu'offensif, j'aimais que l'équipe derrière moi réfléchisse et exerce une pression vers l'avant. Offensivement, ce n'est pas identique qu'avec Hein, car nous avons maintenant d'autres joueurs."

Les principaux entraîneurs de sa carrière de joueur ? Milicevic mentionne trois noms : Hein Vanhaezebrouck, Felice Mazzù et Morreno Ferrario. "Avec Hein, j'étais à mon meilleur niveau. Mazzù m'a donné de la liberté et de la confiance. Et Ferrario m'a donné, en tant que jeune joueur, une réalité sur ce qu'est vraiment le football."

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Milicevic ne s'est cependant pas entendu avec tous ses entraîneurs. Il y avait notamment quelques soucis avec Claude Makélélé, à Eupen. "Il a une personnalité imposante, mais nous avions des visions différentes du football. Il me faisait jouer en tant que numéro huit défensif. Cela ne correspondait pas à mon jeu."

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