La rencontre la plus chaotique des Playoffs 1 ? "On aurait dit des gosses dans une cour de récré, qui se roulent à terre dès qu'ils sont touchés"
Genk - Union s'est déroulé dans un climat assez tendu dimanche. Pour Philippe Albert, l'enjeu a pris le pas sur le jeu.
Les rencontres de Playoffs 1 se jouent souvent à couteaux tirés. Mais celle entre Genk et l'Union Saint-Gilloise a atteint des sommets en première mi-temps. Le Racing voulait se montrer dominant mais s'est cassé les dents sur la defense bruxelloise. De leur côté, les Unionistes n'ont tiré pour la première fois au but qu'après 40 minutes, sur la phase du penalty.
En plus de cela, l'arbitre a très souvent été obligé d'intervenir pour arrêter les débats entre deux équipes rugueuses et pas les dernières pour tenter de gratter des fautes qui n'en étaient pas. En direct, Philippe Albert n'était pas tendre. Il n'a pas changé d'avis entretemps.
"En première mi-temps, l'Union et Genk n'ont impressionné personne, résume Philippe Albert. C'était calamiteux. On aurait dit des gosses dans une cour de récré, qui se roulent à terre dès qu'ils sont touchés", déplore-t-il sur le plateau de La Tribune.
L'Union mature, Genk pas encore assez
Pour l'ancien Diable Rouge, Genk est tombé dans le piège tendu par les visiteurs : "Cette façon de jouer un football vicieux, d'essayer de tromper l'arbitre avec des chutes théâtrales... Les joueurs de Genk ont voulu se lancer dans un combat dans lequel ils partaient perdants d'office".
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Pour revenir au jeu, Marc Wilmots a apprécié le retour de Charles Vanhoutte dans l'entrejeu, sans pour autant voir Kamiel Van de Perre quitter le onze : "Pocognoli a mis trois numéros 8 dans l'entrejeu. Steuckers et Karetsas ont fait un match dramatique. Bonsu Baah aussi, mais grâce à quoi ? Grâce à ça. Ce que Thorsten Fink a essayé à Bruges, avec trois numéros 8, Pocognoli l'a réussi ici". Philippe Albert le rejoint : "Poco ne peut pas écarter Van De Perre avec le niveau qu'il a depuis plusieurs matchs".