"J'ai appris à ne plus être un gamin de merde" : les confidences d'Adriano Bertaccini avant d'affronter le Sheriff

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Adriano Bertaccini s'est confié dans un entretien accordé à Sudinfo. Il évoque notamment son choix de rejoindre Anderlecht, ce qu'il ressent avant de jouer en Moldavie ou encore son caractère de "gamin de merde" du passé.

Adriano Bertaccini a rejoint Anderlecht lors de ce mercato estival. Un véritable cap de franchi pour celui qui évoluait encore en D1B avec le RFC Liège lors de l'exercice 2024-2025.

Le buteur vit le premier déplacement européen de sa carrière avec les Mauves cette semaine. Les Bruxellois se déplacent en Moldavie pour affronter le Sheriff Tiraspol au troisième tour préliminaire de la Conference League (match retour, victoire 3-0 à l'aller).

"C’est un sentiment particulier. Je ne pensais pas, un jour, jouer en Coupe d’Europe. J’ai hâte d’être jeudi. On a trois buts d’avance et on a tout en main pour se qualifier. Est-ce que je vais être titulaire ? Ce serait un beau cadeau d’anniversaire mais on verra les choix du coach jeudi," explique le buteur.

Pour moi, refuser Anderlecht, c’était impensable

Il n'a pas hésité avant de rejoindre le club le plus titré du pays : "Déjà, je suis belge et Anderlecht, c’est le plus grand club du pays. Pour moi, refuser Anderlecht, c’était impensable. Donc, dès le moment où j’ai su qu’Anderlecht me voulait, toutes les autres options étaient secondaires. Peu de temps avant que je signe, un club anglais avait pris contact avec mon agent pour que je fasse un call vidéo avec leur coach mais j’ai refusé. Dans ma tête, même si je n’avais pas encore signé, j’étais déjà à Anderlecht."

{READALSO}Adriano Bertaccini revient sur sa mauvaise mentalité au début de sa carrière : "Maintenant, j’ai mûri. Notamment via mon passage en Autriche. J’étais dans un noyau avec des joueurs qui avaient 25, 27 ou 30 ans alors que je n’en avais que 20. C’étaient des hommes et j’ai appris à être sérieux et ne plus être un gamin de merde."

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