Rejoindre le Standard, véritable échappatoire : "Content d'être revenu dans un football plus libre"
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Thomas Henry fait déjà beaucoup de bien au Standard. L'inverse est également réciproque : l'attaquant commençait à avoir fait le tour de la question en Italie.
Cet été, Thomas Heny a rejoint le Standard après quatre ans en Italie. Venise, l'Hellas Vérone, Palerme : le buteur français a roulé sa bosse en Italie et met désormais cette expérience au service des Rouches, en plus de ses qualités sur le terrain (déjà deux buts et un assist en trois matchs).
"C’est le groupe le plus jeune depuis le début de ma carrière, et ce groupe vit bien. Comme le coach, je suis un peu old school. Ces dernières années, le football a beaucoup évolué vers une omniprésence de la tactique et des datas, mais moi, je préfère le juste milieu. On a un peu perdu la liberté des joueurs comme Ronaldinho ou Neymar au profit d’une certaine robotisation des joueurs", explique-t-il à la RTBF.
Un football plus direct en Belgique
Henry ne regrette pas d'avoir rejoint la Serie A mais a dû s'adapter : "En Italie, j’ai beaucoup appris tactiquement : quand on m’a sollicité en toute fin de mercato, j’ai sauté sur l’occasion car c’était un rêve d’enfant. Mais je savais que ce serait le foot le plus compliqué par rapport à mes qualités".
"On faisait de la tactique chaque jour : au début, j’étais très ouvert car tout était nouveau pour moi. Je n’avais jamais connu le haut niveau car je venais de très bas : j’étais frais dans ma tête. Mais au fil du temps, quand on vous ressasse chaque jour la même chose, ça devient du vu et du revu. Parce qu’au final, tous les coachs se copient entre eux", poursuit-il.
{READALSO}L'appel du Standard est tombé à pic : "A la longue, on s’ennuie : je suis content d’être revenu dans un football plus libre. Nous, les joueurs, on a besoin d’un espace de liberté, d’une sorte de grotte où nous réfugier". De quoi permettre aux Rouches de récupérer un profil rock'n'roll mais pas dépourvu de sens tactique pour autant.