Ses clashs avec Preud'Homme, ses excès : un entraîneur de Pro League avoue tout, même les vestiaires à 40°C
Fred Vanderbiest, une main de fer dans un gant de velours à Malines. L'entraîneur du KV s'est assagi par rapport à ses débuts et à sa période comme joueur.
C'est à Ostende que le football belge a appris à connaître Fred Vanderbiest comme entraîneur. À la côte, il est devenu le coach qui a fait monter le KVO en D1A et qui a accompagné ses premières saisons parmi l'élite. Son parcours aurait pourtant pu être totalement différent.
Vanderbiest a fini sa carrière de joueur au club et a changé de rôle du jour au lendemain. C'est après une défaite contre les Francs Borains que le club lui demande de passer entraîneur. Une proposition rapidement acceptée alors qu'il venait de signer... à Boezinge, un club de Provinciale près d’Ypres.
Moins impulsif qu'auparavant
"Tout est allé très vite, trop vite : les joueurs me connaissaient du vestiaire, je coachais comme en D2. Mais en D1, la télé agrandit tout. Et j’ai eu des clashes avec Michel Preud’homme et John Van den Brom qui m’ont été fatals. J’avais cette étiquette de coach impulsif, mais c’était ma faute : personne ne m’avait demandé d’être comme ça", se souvient-il.
Interrogé par la RTBF, Vanderbiest avoue avoir été parfois trop loin lors de ses premières années : "À Ostende, on mettait le chauffage du vestiaire visiteur à 40°C… Ils crevaient de chaud, ils ouvraient la porte, et du coup on entendait tout ce qu’ils disaient", se marre-t-il.
{READALSO}Mais l'actuel entraîneur de Malines s'est calmé depuis lors, notamment lors de ses expériences comme adjoint : "Avec Dennis van Wijk et Wouter Vrancken, j’ai appris à changer ma façon de fonctionner. Comme T1, Malines m’a demandé de ne plus retomber dans mes travers d’avant : de discuter de choses inutiles avec les arbitres ou les autres coaches, de mesurer mes paroles en conférence de presse".