Hein Vanhaezebrouck compare l'Anderlecht actuel à l'équipe championne de 2017 et en tire une conclusion sévère

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Anderlecht souffre d'une inefficacité offensive. Hein Vanhaezebrouck analyse, au micro du Nieuwsblad, les chiffres et les performances de l'équipe actuelle, qu'il compare à celles de la saison du titre en 2017. Son jugement est tranchant et appuyé par des données chiffrées.

Hein Vanhaezebrouck constate que les expected goals (xG) n’ont pratiquement pas changé par rapport à la saison où Anderlecht avait été champion. "À l’époque, la xG pour était de 1,75 et la xG contre de 1,12. Aujourd’hui, c’est 1,65 contre 1,16 – des différences minimes donc", explique-t-il dans le journal. Pourtant, le rendement a considérablement baissé. En 2017, les Mauves marquaient en moyenne 2,03 buts par match et n’en encaissaient que 0,90. Cette saison, ces chiffres sont passés respectivement à 1,42 et 1,00.

Selon Hein Vanhaezebrouck, le jeu lors de la saison du titre n’était pas forcément spectaculaire, mais il était efficace. "Ce n’était pas un football étincelant non plus, mais l’équipe parvenait toujours à décrocher le résultat", souligne-t-il. La présence d’un attaquant comme Łukasz Teodorczyk, auteur d’un nombre de buts inattendu, avait fait toute la différence. Un tel profil manque totalement aujourd’hui dans le noyau actuel.

L’équipe actuelle, selon lui, continue à se créer des occasions, mais la finition reste défaillante. "Offensivement, c’est l’une des saisons les plus faibles de ces dix dernières années", estime-t-il. Il pointe directement le groupe de joueurs du doigt. Kasper Dolberg avait encore pu apporter un peu, mais son impact a disparu depuis son transfert.

Qualité et constance

L’ancien entraîneur tire une conclusion claire de son analyse. "Cet Anderlecht manque tout simplement de qualité pour faire la différence, même face à des équipes de milieu ou de bas de classement", dit-il. L’équipe, selon lui, n’a pas la capacité de maîtriser un match de bout en bout.

Chaque rencontre demande, d’après Hein Vanhaezebrouck, une intensité maximale. "Il faut se battre et se démener pour chaque point", confie-t-il. La formation parvient rarement à maintenir un niveau constant sur toute une rencontre.

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Il évoque à ce sujet les matchs récents où la performance a varié d’une mi-temps à l’autre : "À Saint-Trond, c’était fort avant la pause et faible après ; à Charleroi, c’était exactement l’inverse", conclut Vanhaezebrouck.

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