Ivan Leko, fataliste à Gand : "Nous n'avons pas 5 millions pour un joueur qui dribble 3 adversaires et marque"
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La Gantoise reste de justesse dans le top 6 à la mi-parcours, mais ses performances des dernières semaines ont soulevé quelques inquiétudes. Ivan Leko le sait, les Buffalos devront serrer les dents pendant l'hiver.
La Gantoise reste sur un bilan de 2 points sur 9, et vient de partager sur la pelouse de Westerlo ce week-end : 0-0, alors que les Campinois auraient même pu l'emporter. Les Buffalos n'ont marqué qu'un but en trois rencontres et en ont concédé cinq, synonyme d'une méforme visible.
En conférence de presse au Kuipje, Ivan Leko a évoqué les circonstances de ces contre-performances. "Il y a eu la trêve internationale. Et avant ça, plusieurs joueurs étaient indisponibles pour cause de blessures. Je n'en avais plus vu certains depuis cinq ou six semaines. Nous avons un effectif réduit et nous sommes loin d'être à notre meilleur niveau", a-t-il déclaré.
La situation actuelle lui rappelle le début de saison, où La Gantoise n'avait pas encore réalisé ses derniers transferts. "Après juillet et août, j'avais dit qu'il fallait tenir deux ou trois semaines, puisqu'à partir de septembre, si la situation revenait à la normale, on pourrait progresser. Or, nous nous retrouvons dans une situation où plusieurs joueurs n'ont participé qu'à quelques entraînements."
Ivan Leko évoque les blessures pour expliquer les difficultés de La Gantoise
L'entraîneur croate inclut notamment Maksim Paskotsi et Abdelkahar Kadri, tandis que Michal Skoras et Wilfried Kanga ont aussi été blessés. "Ces joueurs manquent de matchs et veulent prendre leurs responsabilités en imposant leur rythme. La stabilité est la base du succès. L'état d'esprit dans le vestiaire est excellent, mais nous traversons une période difficile. J'en parle ouvertement et honnêtement."
"Si on ne s'entraîne pas assez, on se blesse. Surtout si on s'entraîne comme nous : très dur ! Cette équipe est construite pour jouer un football collectif. On n'a pas cinq ou six millions d'euros à dépenser pour un joueur qui dribble trois adversaires et qui marque", a-t-il lancé.
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Au sein de ce collectif, des joueurs comme Atsuki Ito, Abdelkahar Kadri et Mathias Delorge sont devenus essentiels pour faire circuler le ballon. "On sait qui doit avoir le ballon et ce qu'on a à faire. On a prouvé par le passé qu'on pouvait être une bonne équipe, et on retrouvera un bon niveau. Il nous faut juste tenir le coup encore quelques semaines", a-t-il conclu.