L'Union s'est finalement tournée vers Rob Schoofs, mais voulait d'abord... ce joueur d'Anderlecht !
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L'Union a frappé à deux reprises à la porte d'Anderlecht pour Théo Leoni. Mais à chaque fois, le milieu de terrain a décidé de ne pas répondre à l'intérêt des Unionistes. L'enfant de Neerpede ne voulait pas jouer pour un concurrent du RSCA.
Au moment du premier contact, à l'été 2022, Théà Leoni n'avait pas encore joué une minute avec l'équipe première d'Anderlecht. Pourtant, il tenait absolument à percer chez les Mauves. Pour lui, partir sans avoir jamais joué au Lotto Park aurait été un abandon. Ce lien émotionnel avec son club formateur a finalement fait pencher la balance.
Lors de la seconde approche, la situation était différente, écrivent nos confrères du groupe IPM. L'Union cherchait un remplaçant potentiel pour Charles Vanhoutte, qui partait, et s'est à nouveau renseignée auprès de Leoni.
À ce moment-là, Anderlecht le considérait comme superflu, il lui restait un an de contrat, et les discussions n'aboutissaient pas. L'Union lui a demandé de patienter à cause de la clôture tardive du marché des transferts belge, alors que Charleroi s'est aussi intéressé à lui, sans bouger.
Leoni ne voulait pas rejoindre un concurrent d'Anderlecht
Théo Leoni ne pouvait plus rester patient, car Reims avait une offre concrète et solide : un contrat jusqu'en 2030 dans une structure sportive bien définie. Cette certitude, combinée à la date limite du 2 septembre, a rendu le choix plus facile que d'attendre quelque chose qui ne viendrait peut-être jamais.
De plus, Leoni ne souhaitait pas jouer pour un rival. Un transfert au sein de la même compétition était trop sensible pour lui, surtout compte tenu de son passé avec Anderlecht. Reims offrait un nouveau départ sans ce poids émotionnel.
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Finalement, l'Union s'est tournée vers Rob Schoofs, tandis que Leoni s'épanouit complètement à Reims. Il est titulaire, lutte pour la promotion en Ligue 1 et a récemment été élu homme du match.