Comme à ses plus belles heures à Charleroi et à l'Union ? Le plan de Felice Mazzu pour relancer la machine
Louvain a limité la casse en allant décrocher un point à La Louvière. Felice Mazzù attendait la trêve hivernale et le stage avec impatience.
OHL restait sur un match très délicat contre le Cercle de Bruges. Le score était déjà de 0-2 après 20 minutes, Felice Mazzù avait procédé à deux changement avant même la demi-heure. Il n'était donc pas question de reproduire un tel début de match à l'Easi Arena.
"Contre le Cercle, la première mi-temps était catastrophique. Quand on fait des mi-temps comme celle-là, la base, c'est la mentalité, l'envie de faire la guerre, de se battre. C'est ce qu'on a fait contre la RAAL pendant 90 minutes. Je suis satisfait de cette réaction", explique Mazzù en conférence de presse.
Place désormais à la trêve hivernal pour véritablement rectifier le tir en deuxième partie de saison. Le stage sera également très important. En dehors des semaines entre les matchs, le successeur de David Hubert n'a eu qu'une trêve internationale pour travailler en profondeur avec son groupe.
La cohésion, la base du succès
"Pendant ce stage, on va travailler les automatismes offensifs et défensifs, mais on sera surtout tous ensemble pendant une semaine. Ca fait un mois et trois semaines que je suis arrivé. J'attends de pouvoir vivre tous les jours avec le groupe et de pouvoir encore mieux connaître tout le monde. On transfèrera beaucoup plus d'énergie positive dans le groupe en étant avec eux toute la semaine", confirme-t-il.
Partout où il est passé, Felice Mazzu a accordé une grande importance à l'esprit de groupe et aux valeurs humaines pour avancer. Il n'en ira pas autrement à Den Dreef. Les joueurs vont véritablement découvrir la gestion de groupe à la sauce Mazzu durant les prochains jours.
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"Pour créer un vrai groupe, je pense que les joueurs ne doivent pas parler que de football entre eux. Un staff ne doit pas non plus parler que de football avec son groupe. Il faut apprendre à se connaître par un autre biais que celui du monde du football, en privé, apprendre à se parler pour tisser des liens", conclut-il.