La décennie historique des Diables, épisode 6: le duo Lukaku-De Bruyne, malgré un Tim Howard tentaculaire

Redaction
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La décennie historique des Diables, épisode 6: le duo Lukaku-De Bruyne, malgré un Tim Howard tentaculaire
Photo: © photonews

En cette période d'abstinence footballistique, Walfoot a décidé de revenir sur la dernière décennie des Diables Rouges. De l'enfer aux portes du paradis, les Diables nous ont fait vibrer durant les dix dernières années. Retour sur ces matchs qui leur ont permis de rentrer dans l'histoire du football belge.

Les Diables Rouges ont beau avoir réussi le parcours parfait en phase de poules (3 matchs, 3 victoires), on en attend toujours un peu plus de cette génération dorée. Et, au moment où pointe le huitième de finale contre les Etats-Unis, les supporters espèrent des Diables Rouges plus spectaculaires que lors de leurs trois premiers matchs. 

Et même s'il faudra 120 minutes pour franchir l'obstacle américain, la mission sera brillamment accomplie par les Belges qui ont disputé, ce soir-là à Salvador de Bahia, l'une des rencontres les plus abouties de l'ère Wilmots. Au terme d'ailleurs, de l'un des matchs les plus fous du Mondial brésilien.  Car rien ne fut simple contre le Team USA de Jürgen Klinsmann. 

Performance historique pour Tim Howard

Dominés, mais joueurs, les Américains n'ont rien lâché et ont pu compter sur un Tim Howard en état de grâce pour résister aux nombreux assauts de l'armada offensive belge. Après moins de secondes, Divock Origi, préféré à Romelu Lukaku, butte sur le gardien américain: le ton est donné et le rythme ne baissera jamais. 

Eden Hazard, Kevin Mirallas, Kevin De Bruyne, Jan Vertonghen... vont tour à tour, se heurter à l'intransigeance du dernier rempart d'Everton, qui réalise ce soir-là une performance majuscule: 16 arrêts, un record! Ça aurait d'ailleurs pu coûter très cher à notre équipe nationale: dans les arrêts de jeu, Chris Wondolowski vendange une opportunité cinq étoiles et manque l'occasion d'envoyer les USA au paradis.

On est passé tout près d'une énorme désillusion, mais les Diables Rouges ne sont pas encore au bout de leur peine. La montée au jeu de Romelu Lukaku, tellement critiqué en début de Coupe du monde, fait pencher la balance dans le bon sens. En moins d'un quart d'heure, l'ancien Mauve offre le but d'ouverture à Kevin De Bruyne et double la mise juste avant le changement de côté. 

Un dernier sauvetage de Courtois et l'explosion de joie 

Deux buts d'avance et 15 minutes à jouer: fin du suspense? C'est mal connaître l'opiniâtreté des hommes de Jürgen Klinsmann, qui refusent de rendre les armes. D'une très jolie volée, Julian Green réduit l'écart dès le retour des joueurs sur la pelouse. Il reste 13 minutes à jouer et les Diables vont trembler jusqu'au bout, mais peuvent, comme toujours, compter sur Thibaut Courtois, qui sauve encore les meubles face à Dempsey dans le money time!

Marc Wilmots, ses joueurs et toute la Belgique peuvent enfin exploser: 28 ans après l'épopée mexicaine, la Belgique atteint les quarts de finale d'une Coupe du monde, pour la deuxième fois de son histoire. Une aventure qui s'arrêtera, brutalement, quelques jours plus tard, contre l'Argentine de Lionel Messi et de Gonzalo Higuain.

Mais, au Brésil, malgré un effectif relativement inexpérimenté (Daniel Van Buyten était, parmi les 23, le seul Diable à avoir déjà disputé un grand tournoi avant ce Mondial), la Belgique avait confirmé son statut de valeur montante du football mondial. Et ce n'était qu'un début, même si on attend toujours, six ans plus tard, la consécration ultime. 

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