La filière iranienne du Sporting Charleroi : Hosseinzadeh, plutôt Rezaei ou Delfi ?

La filière iranienne du Sporting Charleroi : Hosseinzadeh, plutôt Rezaei ou Delfi ?
Photo: © photonews

Le Sporting Charleroi a encore fait fonctionner ses connexions iraniennes pour attirer le talentueux Amirhossein Hosseinzadeh. Dans l'histoire récente du club, le quota réussites-échecs est de 50%.

Kaveh Rezaei, une histoire d'amour en plusieurs temps (99 matchs, 41 buts)

Le premier transfert iranien de l'ère Mehdi Bayat venait déjà, comme Amirhossein Hosseinzadeh, d'Esteghlal FC. Et si Hosseinzadeh connaît le même succès que Kaveh Rezaei, les supporters des Zèbres peuvent se réjouir. L'attaquant a réalisé une saison de haut vol dès son arrivée, avec 16 buts et 6 assists en 41 matchs toutes compétitions confondues. De quoi immédiatement décrocher un transfert au Club de Bruges...qui se passera assez mal (un seul but). 

Sans surprise, Charleroi flairera alors le bon coup et récupérera son buteur en prêt. Kaveh retrouve le plaisir, pour des prestations encore plus impressionnantes que lors de son premier passage (25 matchs, 14 buts, 5 assists). Son second prêt, en 2020-2021, ne sera pas aussi réussi, mais l'un dans l'autre, Charleroi aura profité trois saisons d'un joueur vendu 5 millions d'euros à un Bruges dindon de la farce. Le genre de coup dont raffole Mehdi Bayat. 

Ali Gholizadeh, le génie nonchalant (127 matchs, 23 buts) 

Dès ses débuts, on sentait qu'Ali Gholizadeh avait "quelque chose". Il lui faudra quelque temps pour évoluer à son plein potentiel, après une première saison en demi-teinte (un seul but, 5 passes décisives). Mais dans un processus qui rappelle un peu celui traversé par Musa Al-Tamari à OHL, l'ailier iranien a finalement convaincu et chacune de ses futures saisons sera meilleure que la précédente.

Sur le plan purement technique, peu de joueurs en D1A sont aussi forts que Gholizadeh. Et s'il lui aura fallu s'adapter à la rigueur tactique d'Edward Still, Gholizadeh a une nouvelle fois retrouvé sa place de titulaire cette saison, même s'il paraît un peu stagner. Une chose est sûre : le "Prince Ali" est une réussite, là encore à moindre coût (environ 300.000 euros, il en vaut plus de 10 fois plus désormais). 

Noorafkan et Delfi, les échecs inexplicables 

Omid Noorafkan était arrivé en même temps qu'Ali Gholizadeh...et entouré de bien plus de promesses. Alors qu'on le dit très fort à l'entraînement, Noorafkan ne s'adapte pas, traîne son visage de poupon dans les couloirs du Mambourg avec toujours un sourire discret, mais sans apparaître sur le terrain, ou presque. Trop polyvalent ? Ou tout simplement pas assez bon ? Noorafkan montre en tout cas toutes ses qualités lors de ses prêts en Iran, où il est de retour à titre définitif depuis la saison passée (35 matchs, 4 buts, 5 assists). Il devrait disputer le Mondial avec l'Iran, ayant été titulaire lors des qualifications. 

Younes Delfi, lui, est arrivé très jeune au Mambourg, à peine âgé de 18 ans. C'était en 2019, et la présence de quelques joueurs iraniens au club ne l'aura pas aidé. Sous Karim Belhocine, il n'obtient pas sa chance. Il paraît tout bonnement trop court pour la D1 belge, et tentera de se relancer en Croatie, sans succès. Actuellement âgé de 21 ans seulement, Delfi est sans club. Un retour au pays semble également au programme. 

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