"Apparemment, je suis resté inconscient 7 à 8 minutes" : les explications glançantes de Simon Mignolet sur son choc avec Jeremy Petris
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Simon Mignolet a disputé les deux premiers matchs du Club de Bruges durant ces Playoffs. C'était pourtant loin d'être acquis après avoir heurté Jeremy Petris de plein fouet lors de la dernière journée de la phase classique.
"Sur le moment, je n’ai pas eu de souvenir du choc. Apparemment, je suis resté inconscient 7 à 8 minutes" : Simon Mignolet a dû être évacué en civière après le choc avec Jeremy Petris, lancé à pleine vitesse en profondeur. "Dans l’ambulance, quand le médecin me parlait, tout est revenu petit à petit", explique-t-il à la RTBF.
"C’est la deuxième fois que ça m’arrivait. La fois précédente (en 2011, avec Sunderland), mon nez était cassé, j’étais aussi touché à l’œil et j’avais eu de convulsions. Ici, je n’ai pas de douleur à la tête, juste à la nuque. Mais je sais aussi que ces douleurs peuvent revenir plus tard", poursuit le gardien du Club de Bruges.
Les risques du métier
"Le risque a changé parce que la technique du gardien a évolué. Quand tu sors dans les pieds, tes mains sont devant ta tête, elle est protégée. Mais lors des blocs homme contre homme, où on te demande de sortir les bras écartés pour élargir ta surface corporelle, ta tête n'est plus protégée. C’est plus dangereux car les attaquants peuvent te heurter avec leurs genoux ou leurs épaules. Allez, disons que contre Charleroi, j’ai eu de la chance", estime-t-il.
Nos confrères ont demandé à l'ancien Diable Rouge si l'incident pouvait le faire hésiter à sortir de la sorte : " Je n’ai pas peur... car je n’ai pas le choix : quand tu vas dans un match, tu dois y aller à 100%, tu penses seulement à ton boulot. Si tu commences à penser à ta blessure précédente, tu n'es pas dans le match car tu penses à quelque chose d’accessoire. Ca ne marche pas comme ça : avant chaque match, tu as un bouton sur lequel tu pousses.
{READALSO}Simon Mignolet a choisi de ne pas porter de casque de protection pour autant : "Un casque pèse 700 grammes : il va protéger ma tête… mais il va alourdir ma nuque et j’aurai d’autres problèmes. J'ai 37 ans, ce n’est plus le moment de changer. Sauf évidemment si la FIFA l’impose. Comme l’UCI l’a fait avec les cyclistes à l’époque".