La messagerie de Marc Brys piratée pour faire croire à une démission ? Une nouvelle histoire à dormir debout au Cameroun

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Le feuilleton autour de Marc Brys a repris de plus belle au Cameroun, avec une prétendue démission. Selon la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), le Belge aurait jeté l'éponge, mais le ministère des Sports dément formellement cette information.

"Marc Brys n'a pas démissionné", a déclaré le ministre Narcisse Mouelle Kombi dans un communiqué officiel pour démentir le départ du sélectionneur. Plus tôt dans la journée, la Fecafoot a diffusé un communiqué faisant référence à une lettre de démission de Brys datée du 21 juillet. La fédération de football a tenu à confirmer formellement son départ. La raison semble claire : l'entraîneur de 63 ans et son staff attendent leur salaire depuis plus de deux mois.

Mais le ministère, qui avait également nommé Brys sans le soutien de la fédération, semble ne pas accepter sa démission. Le conflit entre la Fecafoot et le ministère est ainsi une nouvelle fois exposé au grand jour, suscitant des doutes sur qui détient réellement le dernier mot concernant le staff technique de l'équipe nationale.

Brys tombe des nues

La situation dure depuis des mois depuis la nomination surprise en avril 2024 de Brys en tant que sélectionneur par le ministère, au grand dam de la Fecafoot et du président Samuel Eto'o. Celui-ci s'est senti mis à l'écart et a tout fait pour savonner la planche de l'entraîneur anversois. Depuis lors, il y a eu peu, voire pas du tout, de coopération structurée. Les sélections ont été contestées, les matchs préparés dans le chaos.

De son côté, Brys est une nouvelle fois tombé de sa chaise en apprenant sa prétendue démission mais veut s'accrocher. Il a ainsi lui-même démenti sa démission : "Je n'ai jamais rédigé ni transmis un quelconque courrier de démission. Il apparaît, à l'examen des éléments en ma possession, que ma messagerie a très probablement été compromise".

{READALSO}Une rectification lourde de sens : "Je suis profondément surpris et même interpellé par le fait qu'aucun responsable n'ait pris la peine de me contacter personnellement. Cette attitude laisse peu de place à l'interprétation : il m'est difficile de ne pas y voir une forme de précipitation volontaire, voire une volonté tacite de mon éviction. Marc Brys pourrait définitivement écrire un livre sur son aventure au Cameroun.

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