"J'avais signé et tout a capoté" : un Carolo se souvient comme si c'était hier du jour où il a été trahi

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Kevin Van den Kerkhof revient de blessure à Charleroi. Il apprécie le football belge, même si sa carrière ne lui a pas toujours fait de cadeaux.

Avant sa légère opération, Kevin Van den Kerkhof s'était imposé comme une valeur sûre de Charleroi sur la droite. Même s'il n'avait encore jamais joué en Pro League, il n'arrivait pas totalement en terrain inconnu : "Je connaissais bien Charleroi car, quand je jouais à l’Olympic et à La Louvière, je venais souvent voir des matches ici et je suis resté très lié avec Parfait Mandanda", explique-t-il à la RTBF.

L'ambiance du club lui convient parfaitement : "Je suis moi-même du Nord, j’aime cette mentalité chaleureuse : c’est typique de la Belgique, en France les vestiaires sont bien plus froids. En Belgique, tout le monde aide tout le monde et personne ne vous juge ; en France, c’est beaucoup plus dur de s’intégrer".

Court mais intense à la Neuville

Il avait déjà pris beaucoup de plaisir à l'Olympic : "C’était en D1 Amateur, un court passage puisque la saison s’est arrêtée en décembre, à cause du Covid. Mais c’était un bon passage car j’ai bien presté et on a commencé à me connaître en Belgique. Puis il y a eu ce contact avec un club où j’avais signé et où tout a capoté pour des raisons que je ne veux plus évoquer… mais où j’ai clairement été trahi".

Un passage nébuleux de sa carrière, où les intérêts des uns et des autres l'ont fait se sentir pris en otâge. Il a toutefois rebondi en signant au Luxembourg, où il est devenu champion avec Dudelange. Cela lui a ensuite permis de revenir en France, à Bastia.

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Mais sur le moment, la situation n'était pas facile à accepter : "J’ai attendu longtemps sans rien voir venir, et je peux vous dire que dans des moments pareils, on croit devenir dingue. Vous savez, le foot est un monde de crabes avec plein de pinces, c’est très compliqué de faire confiance".

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