Interview Théo Defourny "Marc Wilmots est vraiment quelqu'un de bien"

Photo: © SC
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Le jeune portier belge de Lyon s'est livré au magazine Sharkfoot. Découvrez ci-dessous quelques extraits de cette interview tranchante à plus d'un titre !
Etant natif de Bourg-Saint-Maurice, comment es-tu devenu Belge ?
Grâce à mon père, qui est lui-même belge. J’ai donc la double nationalité. Après, j’ai choisi la sélection belge car c’est Marc Wilmots, l’adjoint de Georges Leekens, qui m’a suivi et fait faire plusieurs essais avec l’équipe nationale U19, même si en ce moment, je suis moins appelé car j’ai moins de temps de jeu en club. A cet âge-là, les gardiens jouent déjà soit en en 1ère ou 2ème division belge.
Cela dit, je suis régulièrement en contact avec lui, il est d’ailleurs venu me voir l’année dernière. C’est vraiment quelqu’un de bien, qui ne nous lâche pas, même quand cela va moins bien. Je ne pense pas que l’on trouve cela dans chaque sélection.
Quel est le niveau de cette équipe U19 belge ?
Ils ont tout de même un bon niveau puisqu’au tour élite, ils ont terminé en 1ère place de leur poule avec trois victoires, dont une face à l’Angleterre. Certains joueurs sont vraiment au-dessus du lot, comme le capitaine Paul M’Poku, qui joue à Tottenham, ou Florent Cuvelier, pensionnaire de Stoke City. Ils ont un énorme charisme sur le terrain.
Sachant que l’on parle trois langues en Belgique, laquelle est utilisée au sein du vestiaire ?
Les consignes et causeries sont en anglais, puis le coach fait sa théorie en néerlandais et français. Cela dure en général de 30 à 45 minutes. C’est assez long, mais vu que 40 % de l’équipe n’est pas bilingue, il est obligé de passer par là pour que tout le monde comprenne les tactiques, sinon on ne s’en sort pas durant les matchs. Sur le terrain, on se parle en anglais. Toutefois, chaque fois que j’ai joué en sélection, la défense était francophone, donc je n’ai pas eu de réel problème.
Quel est, selon toi, le niveau de la Jupiler Pro League ?
Par rapport à la France, le niveau est plus faible. Il y a certes de bonnes équipes, mais le reste est assez faible. Ces derniers joueraient le maintien en Ligue 1. J’essaie de suivre le championnat au maximum, mais c’est assez délicat car où je suis, on ne reçoit pas les chaînes sportives belges, le championnat restant très peu médiatisé. Je me tiens au courant grâce à Internet et mon oncle que j’appelle souvent. Mais c’est vrai qu’avec leur réforme de m…, considérée comme scandaleuse en Belgique, les petits clubs sont vraiment en danger. C’est du n’importe quoi et tout le monde commence à se révolter !
Un peu comme en politique…
Oui, c’est un peu la « guerre » partout vu que les flamands veulent séparer le pays. Quand l’équipe nationale joue, les tensions s’apaisent le temps d’un match. Le football est un excellent moyen de ressouder le pays.
Tu vois le Standard rattaché à la Ligue 1 ?
Je ne sais pas si cela serait une bonne idée car ils n’ont pas la culture française. La formation des jeunes est différente : en France, 85% des jeunes ont un contrat alors qu’en Belgique, ils sont seulement 10%. Je le vois bien quand je suis en sélection.
Découvrez l'intégralité de cette interview ainsi que le magazine Sharkfoot en cliquant ici ! Merci à Jonathan Lopes et à Romain Molina de nous avoir permis de vous faire découvrir une partie de cette interview.
Le football francophone ? La Belgique, la France et la Suisse dans un même web-magazine ?
Avec de larges rubriques étrangères, une partie amateur et même sur le football féminin ?
Dans un souci de découverte et d'originalité ? Beau projet, enthousiasme candide.
Pourtant, Sharkfoot fera de son mieux pour garder sa ligne de conduite,
en parlant de ce fameux ballon rond.
Grâce à mon père, qui est lui-même belge. J’ai donc la double nationalité. Après, j’ai choisi la sélection belge car c’est Marc Wilmots, l’adjoint de Georges Leekens, qui m’a suivi et fait faire plusieurs essais avec l’équipe nationale U19, même si en ce moment, je suis moins appelé car j’ai moins de temps de jeu en club. A cet âge-là, les gardiens jouent déjà soit en en 1ère ou 2ème division belge.
Cela dit, je suis régulièrement en contact avec lui, il est d’ailleurs venu me voir l’année dernière. C’est vraiment quelqu’un de bien, qui ne nous lâche pas, même quand cela va moins bien. Je ne pense pas que l’on trouve cela dans chaque sélection.
Quel est le niveau de cette équipe U19 belge ?
Ils ont tout de même un bon niveau puisqu’au tour élite, ils ont terminé en 1ère place de leur poule avec trois victoires, dont une face à l’Angleterre. Certains joueurs sont vraiment au-dessus du lot, comme le capitaine Paul M’Poku, qui joue à Tottenham, ou Florent Cuvelier, pensionnaire de Stoke City. Ils ont un énorme charisme sur le terrain.
Sachant que l’on parle trois langues en Belgique, laquelle est utilisée au sein du vestiaire ?
Les consignes et causeries sont en anglais, puis le coach fait sa théorie en néerlandais et français. Cela dure en général de 30 à 45 minutes. C’est assez long, mais vu que 40 % de l’équipe n’est pas bilingue, il est obligé de passer par là pour que tout le monde comprenne les tactiques, sinon on ne s’en sort pas durant les matchs. Sur le terrain, on se parle en anglais. Toutefois, chaque fois que j’ai joué en sélection, la défense était francophone, donc je n’ai pas eu de réel problème.
Quel est, selon toi, le niveau de la Jupiler Pro League ?
Par rapport à la France, le niveau est plus faible. Il y a certes de bonnes équipes, mais le reste est assez faible. Ces derniers joueraient le maintien en Ligue 1. J’essaie de suivre le championnat au maximum, mais c’est assez délicat car où je suis, on ne reçoit pas les chaînes sportives belges, le championnat restant très peu médiatisé. Je me tiens au courant grâce à Internet et mon oncle que j’appelle souvent. Mais c’est vrai qu’avec leur réforme de m…, considérée comme scandaleuse en Belgique, les petits clubs sont vraiment en danger. C’est du n’importe quoi et tout le monde commence à se révolter !
Un peu comme en politique…
Oui, c’est un peu la « guerre » partout vu que les flamands veulent séparer le pays. Quand l’équipe nationale joue, les tensions s’apaisent le temps d’un match. Le football est un excellent moyen de ressouder le pays.
Tu vois le Standard rattaché à la Ligue 1 ?
Je ne sais pas si cela serait une bonne idée car ils n’ont pas la culture française. La formation des jeunes est différente : en France, 85% des jeunes ont un contrat alors qu’en Belgique, ils sont seulement 10%. Je le vois bien quand je suis en sélection.
Découvrez l'intégralité de cette interview ainsi que le magazine Sharkfoot en cliquant ici ! Merci à Jonathan Lopes et à Romain Molina de nous avoir permis de vous faire découvrir une partie de cette interview.
Le football francophone ? La Belgique, la France et la Suisse dans un même web-magazine ?
Avec de larges rubriques étrangères, une partie amateur et même sur le football féminin ?
Dans un souci de découverte et d'originalité ? Beau projet, enthousiasme candide.
Pourtant, Sharkfoot fera de son mieux pour garder sa ligne de conduite,
en parlant de ce fameux ballon rond.
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