Felice Mazzù : "Ce Standard-ci n'est pas malade"
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Dimanche soir, le Sporting de Charleroi s'est incliné à domicile, face à son rival du Standard de Liège (0-1). Pour l'entraîneur Felice Mazzù, la rencontre s'est joué au cours de la première demi-heure de jeu. "Le contexte, l'enjeu, le public ? N'oubliez pas que nous revenons de loin", déclarait-il.
"Félicitations au Standard et à mon collègue Ivan Vukomanovic", déclarait Felice Mazzù, en conférence de presse.
"J’avais dit à mes joueurs que le match se jouerait dans la première demi-heure. Et j'avais eu raison. Nous étions trop timorés, nous jouions trop bas et nous avons laissé des espaces."
Après un premier quart d'heure manqué, les Carolorégiens sont revenus peu à peu dans la rencontre. "Paradoxalement, c'est à ce moment-là que nous encaissons ce but, suite à une bette perte de balle."
{READALSO}"En seconde période, nous avons évolué avec un dispositif plus offensif, avec deux attaquants en pointe. Pour l’envie qu’ils ont montré, on aurait mérité un point. Mais si on n’arrive pas à pousser la balle au fond, on ne peut pas marquer. On a eu plusieurs occasions avec Fauré."
Pas prêts par rapport au contexte, à l'enjeu et au public"
Au fond du trou avec quatre défaites consécutives, le Standard a montré un tout autre visage ce dimanche.
"Ils ont fait montre de leur grinta et de leur physique, surtout dans la première demi-heure de jeu. Quand on voit le Standard d’aujourd'hui, on ne peut pas dire qu'il s'agit d'une équipe malade ou en manque d’envie", ajoutait l'entraîneur carolorégien. "En football, il y a des hauts et bas, des bons moments et des moments."
Quant aux Zèbres, ils sont apparus paralysés par l'évenènement.
"Mon équipe a peut-être été prise par l’importance mise par le monde extérieur sur ce derby. L'enjeu, le public ? N'oubliez pas que nous revenons de loin. Peut-être que mes joueurs n'étaient pas encore prêts à évoluer dans un tel contexte, du moins dans la première demi-heure. Car si on avait concrétisé nos occasions, j'aurais certainement tenu un discours différent. On ne méritait pas d'être battus ce soir", estimait encore Felice Mazzù.