Pas de clémence arbitrale pour les excès de mauvaise humeur : "Ce sera le carton immédiat"

Pas de clémence arbitrale pour les excès de mauvaise humeur : "Ce sera le carton immédiat"

Le Referee Department a confirmé ce qui aurait déjà dû être d'application la saison passée : les joueurs ne seront pas autorisés à se montrer agressifs envers les arbitres.

Bertrand Layec, directeur technique de l'arbitrage belge, est revenu sur la façon dont il espère voir les hommes en noir gérer les phases lors de la saison qui s'annonce. Selon lui, les arbitres doivent pouvoir discuter avec les joueurs, mais pas tout accepter. "J'aime les arbitres avec du caractère. Ils doivent être plutôt managers que dictateurs. Je peux parfois comprendre la frustration des coachs et des joueurs, et les arbitres doivent être capables de discuter, donner des explications au capitaine, parfois au coach", reconnaît Layec à Tubize ce mercredi en conférence de presse. 

"Mais cela doit se faire dans le respect. Si un joueur demande une explication dans une atmosphère positive, l'arbitre doit la lui accorder. Mais une attitude négative ne laisse pas place à la discussion et sera punie d'un carton jaune". Un point déjà présenté l'été dernier, lors de la traditionnelle rencontre Département arbitral - presse. "Les coachs aussi doivent rester respectueux. Nous allons nous tenir à cette ligne. Les assistants non plus ne se laisseront plus faire", affirme Layec. 

La réaction des arbitres immédiatement après le match ? Aux Pays-Bas, ils n'aiment pas trop ça 

Pour aider à la bonne atmosphère, Layec espère que les arbitres siffleront intelligemment. "Ils ne doivent pas laisser une situation s'envenimer. S'ils voient que ça peut mal tourner, ils doivent siffler au plus vite, aussi pour se protéger eux-mêmes. C'est cela, siffler intelligemment. Désamorcer une situation avant qu'elle explose", explique le directeur technique de l'arbitrage. 

Enfin, un point est souvent évoqué : le public aimerait parfois voir les arbitres réagir immédiatement après le match au micro. "Nous avons une bonne relation avec les Pays-Bas, et là-bas, ils n'en sont pas vraiment contents...mais ne peuvent plus faire machine arrière. Nous voulons que nos référés puissent laisser tomber leurs émotions avant de réagir", souligne Stéphanie Forde, directrice opérationnelle de l'arbitrage belge. "Ca ne veut pas dire qu'ils ne pourraient pas réagir à froid par la suite". 

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