Oubliez le 'non exécutif': Wouter Vandenhaute tient les rênes plus fermement que jamais à Anderlecht

Oubliez le 'non exécutif': Wouter Vandenhaute tient les rênes plus fermement que jamais à Anderlecht
Photo: © photonews
Deviens fan de Anderlecht! 4206

Le terme "président non exécutif" est clairement dépassé. À Anderlecht, Wouter Vandenhaute tient les rênes plus fermement que jamais et imprime pleinement sa marque sur la politique du club.

Pour rappel : il y a presque deux ans, Anderlecht a connu l'un de ses nombreux changements de structure récents. La direction quotidienne du club a été confiée aux deux CEO : Jesper Fredberg, en charge de l'aspect sportif, et Kenneth Bornauw, en charge des divers aspects extrasportifs. Wouter Vandenhaute devait prendre du recul après toutes les critiques des supporters à son encontre, et devenait donc président non-exécutif.

Les ultras du RSCA avaient menacé Vandenhaut dans de véritables scènes de guérilla au Lotto Park ; le président lui-même y avait été sensible et décidait de se mettre un peu plus en retrait. Six mois auparavant, il avait licencié Vincent Kompany... et son successeur Felice Mazzu était déjà parti. Le club vivotait juste au-dessus de la zone de relégation.

Wouter is back

Mais jouer un rôle dans l'ombre n'était pas ce qu'il avait en tête lorsqu'il avait décidé d'investir à Anderlecht. Ces derniers mois, cela devenait de plus en plus évident. Tant que Fredberg n'avait pas épuisé son capital confiance de l'été dernier, il ne pouvait pas faire grand-chose.

Mais après le récent mercato, Vandenhaute est revenu sur le devant de la scène. D'abord avec le licenciement de Riemer : Fredberg aurait souhaité continuer avec son compatriote - et avait déjà insisté en ce sens l'été passé. Ensuite, en reprenant la main sur son CEO Sports lorsque ce dernier voulait nommer Ryan Mason comme nouveau coach.

Vandenhaute avait lu et écouté les avis des supporters, des analystes : David Hubert était son choix. Fredberg sentait quant à lui l'orage arriver. Son pouvoir diminuait sérieusement et il ne voulait pas poursuivre dans ces conditions. Ils ont donc convenu de se séparer d'un commun accord.

Le fait qu'Olivier Renard soit immédiatement arrivé est d'ailleurs un signe que Vandenhaute avait depuis longtemps l'intention de reprendre les rênes, et il ne s'en est pas caché dans cette conférence de presse (lire ici). Les décisions sont de nouveau entre les mains du président, et c'est ce qu'a clairement fait comprendre Renard également...

Corrigeer
Une erreur dans l'article ci-dessus? Annoncez le ici!

Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot

Plus de news

Plus de news