Après 70 jours sans direction, voilà les nouveaux "boss" d'Anderlecht : de grandes décisions s'imposent déjà

Après septante jours sans réelle direction, Anderlecht retrouve enfin un visage. Michael Verschueren devient président, Kenneth Bornauw est nommé CEO. Leur arrivée juste avant le match contre le Club de Bruges symbolise le début d'un nouveau chapitre.

La mission de Michael Verschueren et Kenneth Bornauw est claire : combler l’immense écart avec Bruges et l’Union, et rendre le Sporting à nouveau pertinent au sommet du football belge. Les attentes sont grandes, mais la marge de manœuvre est étroite. Depuis 2017, Anderlecht a connu plus de restructurations que de trophées, et les supporters n’attendent plus de beaux discours, mais des résultats.

Pendant que le Club de Bruges tenait encore la dragée haute au FC Barcelone cette semaine, Anderlecht observe depuis huit ans la scène européenne à distance. Depuis l’arrivée de Marc Coucke, Bruges a disputé 48 matchs de Ligue des Champions, Anderlecht aucun.

Michael Verschueren apporte une expérience internationale acquise au sein de l’European Club Association, où il a siégé aux côtés de figures majeures comme Karl-Heinz Rummenigge et Nasser Al-Khelaïfi. Mais ceux qui rêvent de millions qataris à Bruxelles seront déçus : de nouveaux investisseurs ne font (pour l’instant) pas partie du plan. La reconstruction devra venir d’une gestion saine et d’un projet sportif clair, dont Bornauw sera le principal responsable.

Décisions immédiates à prendre : un profil à la Overmars

D’importantes décisions s’imposent déjà. Qu’adviendra-t-il de l’entraîneur Besnik Hasi ? Et Olivier Renard restera-t-il en poste comme directeur sportif ? Les prochaines semaines, avec Bruges, l’Union, La Louvière et Genk au programme, seront déterminantes. Renard sait que son avenir est incertain, d’autant plus que Coucke et Verschueren rêvent d’un “profil à la Overmars” pour diriger le secteur sportif, écrit La Dernière Heure.

Sur le plan politique aussi, le ton change. Vandenhaute conserve, via Mauvavie, une minorité de blocage, mais son influence s’amenuise. Verschueren veut ramener de la stabilité et prône un championnat à 16 clubs avec Play-Offs, contrairement au projet de Vandenhaute qui en prévoit 18.

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Reste à voir si le duo Verschueren–Bornauw pourra tenir ses promesses. Coucke sait que c’est sa dernière chance de rendre Anderlecht à nouveau grand. Verra-t-on bientôt un effet comparable à celui de Kompany en 2019 ? Ou s’agira-t-il d’une énième réforme sans lendemain ? Le ballon est désormais dans le camp des nouveaux dirigeants. Et il roule d’emblée vers le plus gros défi possible.

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