Comme Marouane Fellaini, ces joueurs belges ont opté pour une reconversion un peu "différente"

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Qui a dit que la seule option de reconversion pour un footballeur était entraîneur principal, dirigeant de club ou consultant ? Marouane Fellaini prouve qu'il y a des pistes alternatives, et il n'est pas le seul.

Que faire pour rester actif quand on a bien gagné sa vie durant sa carrière, qu'on veut garder une forme de discrétion ou de liberté et qu'on a, peut-être, pas exactement la fibre pour devenir entraîneur principal, directeur sportif ou encore consultant pour les médias ? 

Ces dernières années, de nombreux Diables Rouges ou figures bien connues de notre football ont prouvé que les réponses à cette question pouvaient être plus nombreuses et créatives qu'on le pensait. Ainsi, Marouane Fellaini, jeune retraité, s'offre des piges de "conseiller technique" : en Chine, à Dubaï et désormais sous les feux de la rampe en Pro League, avec le Sporting Charleroi. 

Luc Nilis, une légende... et un parcours discret 

L'un des parcours étonnants quand on le met en parallèle à sa très grande carrière de joueur est celui de Luc Nilis. On parle là de l'un des attaquants les plus prolifiques et spectaculaires de l'histoire du football belge, intronisé parmi la "first class" au Hall of Fame de la Pro League.

Pourtant, Nilis, au caractère un peu à part, se tient éloigné des projecteurs : longtemps entraîneur des jeunes attaquants au PSV, puis assistant en Turquie, entraîneur des attaquants en... Jordanie puis coach du Belisia Bilzen, sa ville, en divisions inférieures, il se contente encore de coacher les attaquants au Patro Eisden désormais. On l'imaginerait bien au sein du staff des Diables, un jour, mais l'histoire de Nilis et de la sélection a toujours été délicate...

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Anthony Vanden Borre, une reconversion inattendue 

Aurait-on pu imaginer qu'Anthony Vanden Borre devienne... "Human coach" (comprendre, derrière l'anglicisme à la mode, coach mental) après sa carrière ? Probablement pas, du moins si on est resté bloqué sur l'image assez négative qu'a pu avoir l'ex-Diable Rouge. Les choses ont bien changé et la RAAL avait vu clair en proposant ce rôle un peu à part à Vanden Borre.

Il semblerait que tout le monde, à l'Easi Arena, soit sous le charme : le vestiaire, le staff, la direction. Anthony Vanden Borre sait parler aux joueurs, notamment aux jeunes, et a bien sûr une expérience de joueur hors-normes à partager. Toujours est-il que ce rôle de coach mental est probablement l'un des plus étonnants pour un ex-Diable, a fortiori Vanden Borre. 

Tom De Sutter et ses... 12 clubs de padel 

Parfois, une fois les crampons rangés, le football, c'est bel et bien fini. Ca a été la décision de Tom De Sutter, 14 fois Diable Rouge, icône du Cercle de Bruges mais aussi du RSC Anderlecht et du Club de Bruges - un parcours de rival en rival qui ne lui a jamais valu d'inimitié, tant il a toujours su respecter tout le monde au fil de sa carrière.

Intelligent et apprécié, on aurait pu croire que De Sutter allait rester dans le monde du foot ; pas du tout. L'ex-buteur s'est dédié à l'entrepreneuriat dans le monde du padel, LE sport à la mode notamment chez les ex-footballeurs. Il confiait en 2024 à Circus Daily qu'il était copropriétaire de 12 clubs de padel et travaillait à temps plein dans ce domaine. 

Les glaces d'Onur Kaya 

Lui n'est jamais devenu Diable Rouge, même s'il était une figure de notre football sous les maillots de Charleroi et Zulte Waregem. Mais Onur Kaya, en tant que milieu de terrain très créatif qui "sentait" le football, aurait probablement pu faire un bon entraîneur. Il a opté pour quelque chose de très différent.

Ainsi, en 2023, Kaya révélait qu'il s'était lancé... dans les crèmes glacées. Avec un ami, l'ex-Zèbre a ouvert le glacier Flamingo, à Schaerbeek. "Devenir entraîneur, cela n'aurait pas été pour moi. Je l'ai vu dans le monde du football, où beaucoup de choses ont changé", expliquait-il à Sporza

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