Un duel d'intérimaires pour lancer le week-end : pourquoi Charleroi et Genk ne sont pas dans la même situation

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Charleroi accueille Genk ce soir. Il y a deux semaines, cela nous aurait valu un duel entre Rik De Mil et Thorsten Fink. Mais le carrousel des entraîneurs en a décidé autrement.

Au Mambourg, ce sont Hans Cornelis et Domenico Olivieri qui feront office de T1. Deux hommes qui ont commencé la saison comme adjoints et ne s'attendaient pas à se retrouver sitôt sur le devant de la scène. Mais ils connaissent bien les réalités du football belge et en particulier sa consommation effrénée d'entraîneurs.

Le match d'ouverture de cette 18e journée sera donc un duel d'intérimaires. Mais pas forcément avec les mêmes objectifs personnels à moyen terme. Du côté de Genk, Domenico Olivieri est du genre fidèle. Intégré au staff de l'équipe première, il a secondé Jess Thorup, Felice Mazzu, Hannes Wolf, John Van den Brom, Philippe Clement, Brend Storck, Wouter Vrancken et Thorsten Fink.

Cela lui a déjà valu quelques courts intérim à la tête de l'équipe, mais il a chaque fois repris sa place de T2 dans la foulée. Attendre son heure en savonnant la planche de l'entraîneur principal n'est pas dans les habitudes de la maison. Il a ainsi été assez peiné du départ de Thorsten Fink.

Dix entraîneurs en dix ans à Genk

"Thorsten est un homme charmant, c'était un vrai plaisir de travailler avec lui. Une personne très agréable et un professionnel. Un bon entraîneur, mais vous savez comment ça se passe dans le football. Quand les résultats ne sont pas au rendez-vous, c'est généralement l'entraîneur qui en subit les conséquences. C'est la même chose au KRC Genk que dans les autres grands clubs. Thorsten a pris le temps de dire au revoir à chacun individuellement, y compris aux joueurs. On sent qu'il y a un grand respect mutuel", a-t-il expliqué dans Het Belang van Limburg.

Côté carolo, Hans Cornelis semble plus destiné à reprendre un rôle d'entraîneur principal. Il avait pourtant rejoint le staff de Rik De Mil pour apprendre auprès de lui, mais n'est pas dépourvu d'expérience pour autant. Il a ainsi fait remonter Lokeren de D2 Amateurs jusque dans le monde professionnel. Il l'a encore récemment avoué : la pression qui entoure la fonction d'entraîneur principal ne lui a jamais fait peur et est même comme un privilège pour lui.

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Y regoûtera-t-il dans la durée à Charleroi ? Mehdi Bayat a répondu qu'il ne fallait jamais dire jamais, mais que la direction était tout de même à la recherche d'un nouvel entraîneur. En attendant, Cornelis entend bien à nouveau marquer des points. Le weekend dernier, son match dans le match face à David Hubert (avec qui il avait joué à Genk) a plaidé en sa faveur. C'est désormais le Racing qui se dresse sur sa route. Pour encore un peu plus appeler la direction carolo à considérer son cas ?

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