Noa Lang s'en va : nous avons tant aimé le détester

Noa Lang s'en va : nous avons tant aimé le détester

Noa Lang va quitter le Club de Bruges. Enfin, diront beaucoup ! Tant le Néerlandais a su se rendre haïssable... et c'est aussi pour ça qu'on l'aimait.

"Je manquerai au football belge". Les propos sont arrogants, et totalement représentatifs du personnage que s'est créé Noa Lang. Ils datent de juin 2022, alors que le Néerlandais espérait bien quitter cette Belgique où il crée tant la polémique pour le top européen. 

Mais l'été dernier, Lang ne décroche pas ce fameux transfert. Un an plus tard, bien, mais moins haut qu'espéré : l'international néerlandais rentre au pays direction le PSV Eindhoven, et Bruges n'en touchera "que" 10 à 12 millions d'euros. Même pas seulement moins qu'il y a un an : c'est moins qu'espéré cet été. 

Lang Noa
© photonews

Il faut dire que l'étoile de Lang a un peu pâli. Parce que Bruges a raté sa saison, d'abord, mais aussi parce que la "star du championnat" s'est un peu empêtrée dans son personnage, dans ses arabesques, dans son attitude. Comme déçu d'encore être là, dans un pays où clairement, il n'était pas apprécié.

Car personne ou presque n'aime Noa Lang, hors de Bruges, du moins. Et c'est ce qui le rend si aimé au Jan Breydel : il est le méchant du film. Caricature de l'arrogance néerlandaise, provocateur, immature, il a aussi eu tendance à sortir de ses matchs quand les choses n'allaient pas dans son sens - cette saison, c'était souvent. 

noa lang

On ne va pas se le cacher : Lang, c'est aussi le genre de joueur qu'on a adoré détester. Car quand il réussissait d'un coup de génie à nous donner tort, à faire taire ses critiques, c'était tout à son honneur. Le bad boy des Gazelles s'était un peu empêtré dans ce rôle, mais la presse en faisait aussi à son tour un peu trop, et un départ semblait la meilleure solution pour percer l'abcès.

Sa dernière action en Belgique aura été du Lang pur jus : alors que tout le monde pensait voir Bruges se "coucher" à l'Union, le but du n°10 néerlandais au Parc Duden sonnait le glas des espoirs de titre unionistes. Noa Lang, lui, célébrait avec exubérance, doigt sur la bouche, faisant taire une dernière fois tout un stade. Manquera-t-il au football belge ? Allez... peut-être un peu.

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