Le manager des licences explique le "massacre" : "Si vous rouliez en Golf, il ne peut pas y avoir une Ferrari dans votre entrée ..."

Le manager des licences explique le "massacre" : "Si vous rouliez en Golf, il ne peut pas y avoir une Ferrari dans votre entrée ..."
Photo: © photonews

Nils Van Brantegem, manager des licences, a mis le monde du football belge en émoi en recalant sept clubs pour la licence professionnelle.

Sept clubs sur les 26 ayant fait la demande de licence professionnelle : la décision du Comité des Licences a fait grand bruit et laisse le football belge sens dessus-dessous. "Je ne m'attendais pas à ce que soit si sévère. Mais il y a un mois, nous avons commencé à constater que certains clubs n"étaient pas en ordre", reconnaît Nils Van Brantegem, manager des licences, dans Het Laatste Nieuws. En première instance, 13 clubs ont ainsi été convoqués pour plus de détails, trois de plus que la saison précédente qui constituait déjà un record. Au final, sept ont été recalés. 

"Ce n'était pas une promenade de santé, à quelques exceptions près, mais les clubs ayant fait des efforts ont été récompensés. Ce que certains ont réussi en dernière minute est impressionnant et je leur tire mon chapeau", ajoute-t-il. Van Brantegem, qui a notamment été attaqué personnellement par le Patro Eisden Maasmechelen, nuance son rôle : "Je ne suis pas là pour tuer les clubs. Il y a des règles et elles s'appliquent à tout le monde. Il n'est dans l'intérêt de personne d'avoir 28 clubs professionnels dont 4 qui déposent le bilan en septembre", pointe le manager des licences. "Si vous conduisiez une Golf, vous ne pouvez pas subitement avoir une Ferrari dans l'entrée. Si vous avez 100 euros, vous ne pouvez pas en dépenser 120. 

Un verdict pas irrévocable 

Nils Van Brantegem conclut en restant optimiste : "Les clubs se rendent en masse devant le Tribunal d'Arbitrage du Sport et j'espère sincèrement qu'ils trouveront les ressources à temps, mais ce n'est pas entre mes mains. On ne peut pas prédire qui obtiendra la licence sur les 7 clubs recalés", déclare-t-il. "On ne sait jamais quand quelqu'un va mettre 50 millions d'euros sur la table ...". 

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