Cette fois-ci, l'Antwerp a craqué

Cette fois-ci, l'Antwerp a craqué

Les Anversois se sont lourdement inclinés sur leur terrain face au Sporting d'Anderlecht (0-4). Une défaite qui a mis en lumière des lacunes criantes et présentes depuis bien longtemps.

L'on a souvent dit que cet Antwerp-là pliait mais ne rompait pas. C'en était presque un euphémisme, tant de maintes fois cette saison le Great Old s'est montré fade, peu inspiré, ou ne s'est tout simplement pas montré du tout. 

Pourtant, l'équipe a tenu bon jusqu'au play-offs, malgré les prestations en déclin progressif, des joueurs parfois totalement absents - Dessoleil a vécu un dimanche cauchemardesque, tout comme Haroun qui était déjà en difficulté face à l'Union - et un coach dans l'oeil du cyclone, ciblé tant par la presse que par sa propre direction. 

Faire front, résister, contre vents et marées. Il faut dire que le sort, tournant très souvent en la faveur de l'Antwerp, ne les a pas aidés lors de la première journée de play-offs, où Bruges s'en est très bien sorti (1-0). Mais ce dernier s'est bien très rattrapé par après, en leur offrant un nul presque miraculeux face à une Union qui a galvaudé comme rarement en zone de finition en seconde mi-temps. 

Mais cette fois-ci, le navire anversois a presque coulé avant de lever l'ancre. Si le score à la mi-temps n'était que de 0-1, Anderlecht était la seule flotte à tenter quelque chose, tant les seules opportunités pour l'Antwerp n'étaient venues que du pied de Nainggolan et de sa spéciale "25 mètres". Le naufrage total ensuite, en 7 minutes. La faute, sans doute et en grande partie, à Priske qui a tenté quelque chose en décidant de faire monter Balikwisha et de repasser à 4 derrière.

Heureusement qu'Anderlecht a quelque peu levé le pied en fin de match, et que les supporters de l'Antwerp ont été les seuls à donné matière à se réjouir. 

Un être vous manque, et tout est dépeuplé

Un que l'on voit beaucoup moins ces derniers temps, c'est Michael Frey. Le Suisse n'a plus marqué depuis 7 matchs. Avec 22 buts, il a marqué 40 % des 55 pions inscrits par l'Antwerp. C'est beaucoup. Et le moins que l'on puisse dire c'est que la dépendance de l'équipe en son numéro 9 s'est directement fait ressentir. Depuis le début de sa disette, l'Antwerp n'a marqué que 4 buts, jamais plus d'un par match, et est muet depuis le début des play-offs. 

De l'autre côté du terrain, le matricule 1 peut remercier Jean Butez, qui compte 13 clean sheets cette saison et qui a une nouvelle fois été abandonné par sa défense ce dimanche. 

Néanmoins, et même si la défaite de dimanche ne porte pas à y croire, l'Antwerp est encore en course pour accrocher la troisième place. Il faudra pour ça absolument battre Anderlecht ce jeudi. 

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