Interview "Olé olé olé olé, Chino, Chino" : Anderlecht a un nouveau chouchou

Photo: © photonews
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César Huerta a fait ses grands débuts avec Anderlecht, et quels débuts ! Un but et quelques gestes techniques qui en ont déjà fait le chouchou du public.
"Olé olé olé olé, Chino, Chino" : ce chant en hommage à César "Chino" Huerta, vous l'entendrez encore souvent résonner au Lotto Park et ailleurs. Car le néo-Mauve, qui a fait ses débuts ce dimanche au Stade des Eperons d'Or, a tout pour devenir un véritable chouchou du public anderlechtois - et même neutre.
De la presse, aussi, car alors que tous ses coéquipiers avaient quitté le vestiaire, c'est bien lui, le Mexicain qui ne parle pas encore anglais, qui a accepté de venir se présenter face à la presse dans la drôle de zone mixte de Courtrai, entre les packs d'eau et le stock de maillots des Kerels. Avec le responsable presse du RSCA comme traducteur.
Le chouchou du public d'Anderlecht
"Je suis très heureux de ces débuts, tout ça n'aurait pas été possible sans le soutien de mes équipiers et du coach", lance d'emblée Huerta avec son immense sourire. "J'ai travaillé dur, mais mon entrée est facilitée par le fait que l'équipe faisait un bon match. J'ai été très bien accueilli dans ce groupe et je crois que ça se voit sur le terrain".
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En effet, "Chino" est déjà en confiance : l'un de ses premiers gestes a été un coup du foulard, qui a bien sûr enchanté les supporters bruxellois présents. "J'aime beaucoup ça. Les coups du foulard, les retournés... Je veux m'amuser sur le terrain et procurer du bonheur par mes actions", sourit Huerta, qui ne veut pas déjà se décrire comme un nouveau chouchou.
"Non, non ! Je suis très reconnaissant de leur soutien, mais j'ai encore beaucoup de travail pour prouver que je mérite ce statut. Mais ça fait partie de ma personnalité, d'être proche du public. J'ai senti leur soutien avant même d'entrer et c'était naturel de fêter mon but avec eux", continue le Mexicain, qui espère aussi pouvoir rapidement apprendre l'anglais... et le français ?
"Ouille, je crois que je vais d'abord me concentrer sur l'anglais (rires). Mes coéquipiers hispanophones, comme Luis par exemple, apprennent l'anglais, le coach leur parle en anglais. Je sais, on dit que le français est facile pour les hispanophones mais ça reste compliqué. Je vais en tout cas faire mon maximum pour faciliter ma communication très vite", conclut César Huerta.
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