Qui es-tu Bruno Venanzi ?

Julien Denoël
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Qui es-tu Bruno Venanzi ?
Photo: © photonews

Le remplacement de Ivan Vukomanovic par José Riga a eu le don de déclencher la colère des supporters mais aussi de mettre un homme sur le devant de la scène : Bruno Venanzi, le vice-président. Un homme peu connu mais qui devrait prendre de plus en plus de place à Liège.

Par Julien Denoël

Nommé cette saison à la vice-présidence du Standard par Roland Duchâtelet, Bruno Venanzi est un novice dans le microcosme du football belge. Fondateur de Lampiris, ce quadragénaire est occupé à donner un coup de fouet au club mosan. Avec Axel Lawarée, il représente la nouvelle vague liégeoise qui souffle sur le club.

De l'histoire au Standard

Licencié en histoire à l'Université de Liège et en économie à la Vrije Universiteit de Amsterdam, Bruno Venanzi est passé par Belgacom, MCI-WorldCom et Certipost. En 2003, il se lance sur le marché de l'énergie belge avec son ami Bruno Vanderschueren en créant la société Lampiris. En un peu plus de 10 ans, la société est devenue une référence en tant que fournisseur d'énergie verte. Bruno Venanzi s'est construit une solide réputation de manager et il tente, en 2011, de racheter le Standard avec des investisseurs locaux. Roland Duchâtelet est plus concret cependant.

La gestion du club est désormais dans les mains de Lawarée et Venanzi

Ce n'est finalement que "partie remise" puisqu'à la surprise générale il est nommé vice-président du Standard à l'automne 2014. Une décision qui implique désormais un pas de côté de la part de Duchâtelet et qui a certainement été motivée par la relation tumultueuse qu'il entretient avec les supporters. S'il donne toujours son accord ou non, la gestion du club est désormais dans les mains de Lawarée (pour le sportif) et Venanzi, deux gars de la région liégeoise.

Pourquoi lui ?

Le choix de Venanzi n'est pas anodin. Comme Duchâtelet, c'est un business man qui a su créer et développer sa société d'une très belle manière même s'il ne se considère pas un comme financier. Le fait d'être Liégeois n'est pas innocent non plus, cela permet d'ancrer un peu plus le club sur ses terres et son histoire. Les retours de Lawarée et Delangre suivaient la même logique. Et celui de Riga peut l'être tout autant puisque lors de son premier passage cet aspect avait été mis en avant.

Au Standard, tout en conservant son rôle d'administrateur chez Lampiris, Venanzi devra participer au développement régional du club et améliorer les relations avec les supporters. Fervent supporter et abonné depuis des années, il part avec un avantage que Duchâtelet n'avait pas. Venanzi est ce qu'on peut appeler un vrai Rouche, quelqu'un qui connait parfaitement l'ADN du club, son histoire, son style. Il n'hésite d'ailleurs pas à suivre le club en déplacement, que ce soit en Belgique ou à l'étranger.

Venanzi est ce qu'on peut appeler un vrai Rouche

L'autre grand dossier sur lequel il aimerait faire avancer le club, ce sont ses infrastructures. On le sait depuis longtemps maintenant que Roland Duchâtelet voudrait moderniser les alentours du stade de Sclessin et le poste d'administrateur chez Meusinvest de Venanzi est un atout non-négligeable.

Dans le futur, il y a fort à parier qu'il prenne un rôle de plus en plus important au sein du club. Il devrait certainement devenir la nouvelle image du Standard auprès des médias tandis que Duchâtelet resterait un peu plus dans l'ombre notamment pour l'aspect sportif que Venanzi ne prendra pas à son compte.

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