Les Diablotins battus malgré un bijou de Verschaeren, l'Italie croise les doigts

Florent Malice
Florent Malice depuis Reggio d'Emilie
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Les Diablotins battus malgré un bijou de Verschaeren, l'Italie croise les doigts

L'Italie était, comme l'Espagne, supérieure aux Diablotins et soutenue par son public. Yari Verschaeren, cependant, aura mis du baume au coeur belge d'une frappe sublime.

Difficile de se motiver pour un dernier match de poule sans enjeu, l'élimination étant certaine ? Sur papier, peut-être. Mais ce dernier match n'est, heureusement, pas n'importe lequel : si le stade rempli du public local ne suffit pas à électriser nos Diablotins, ce Fratelli d'Italia d'anthologie y sera certainement arrivé. D'autant plus magnifique qu'il est chanté à pleins poumons après que l'hymne belge ait été ... copieusement applaudi. 

Le décor est planté : il faut se préparer à souffrir. La tête de Barella (7e) alerte rapidement Ortwin De Wolf, qui a la main ferme et anticipe bien tous les centres durant cette première période, tout en prenant son temps pour dégager en se faisant huer à intervalles réguliers. Devant lui, le duo Bushiri (aligné en place de Faes) - Bornauw est solide, ce dernier étant impérial face à Patrick Cutrone, même s'il fait peur à son gardien sur une remise en retrait précipitée. 

Offensivement, le schéma belge est le même que contre l'Espagne : défendre en bloc et se projeter, cette fois via notamment un Stéphane Omeonga très remuant et intelligent dans ses projections. Mais Lukebakio reste trop esseulé et manque notamment un un-contre-un avec l'impérial Mancini (33e) alors que celui-ci était dernier défenseur.

Les phases italiennes sont plus nombreuses mais Pellegrini, Chiesa et Cutrone manquent de précision. Sur un contre, on se dit que le match peut tourner : Alexis Saelemaekers, après un raid solitaire, est au sol ... et se tord de douleur : il s'avère que Federico Chiesa lui a marché sur la main, de manière semble-t-il volontaire. Rien, dit Mr Jovanovic ; le temps que les Espoirs se réorganisent, c'est 0-1 via Barella (44e). Le cynisme n'attend pas les années en Italie

Dans une ambiance de plus en plus hostile, les supporters italiens suivant naturellement le résultat de l'Espagne qui écrase la Pologne dans l'autre match, les Diablotins sembleront suffoquer, peu aidés par un arbitre prompt à brandir la jaune pour toute faute ou protestation belge (sept jaunes, dont une seconde à Mbenza en fin de match, à deux). Le superbe but de la tête de Patrick Cutrone, cependant, ne devra rien à l'arbitrage (53e, 0-2).

Ce second but semble être un gros coup sur la tête des Espoirs, qui ne seront donc pas parvenus à prendre le moindre point dans cet Euro U21. Mais s'il y aura des regrets, de différentes formes pour chaque défaite, au moins Yari Verschaeren, sur un contre, sauvera-t-il l'honneur, et de quelle façon : le plus jeune joueur du tournoi nettoie la lucarne de Meret (79e, 1-2) et permet de quitter Reggio avec un goût moins amer en bouche. Malgré un troisième (joli) but de Federico Chiesa (1-3, 90e), les Italiens, eux, ne peuvent encore rien fêter : leur seconde place ne les qualifie pas à coup sûr ... 

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