"Anderlecht fonctionnait de manière moins moderne que Bruges ou même Gand, il fallait faire table rase"

"Anderlecht fonctionnait de manière moins moderne que Bruges ou même Gand, il fallait faire table rase"
Photo: © photonews

Démis de ses fonctions à Anderlecht suite à l'arrivée de Jesper Fredberg, Peter Verbeke s'est remis de sa maladie. Il est revenu sur son passage au RSCA pour le podcast Insiders d'Eleven Sports.

Peter Verbeke a été forcé de prendre du repos en fin d'année passée. On le disait victime d'un burnout ; il s'agissait en réalité d'une lourde infection virale qui l'a laissé incapable d'assumer ses multiples fonctions au RSC Anderlecht. Désormais remis, Verbeke s'est exprimé sur son état de santé dans le podcast d'Eleven, Insiders. 

Mais pendant qu'il se reposait, Peter Verbeke a perdu son poste à Anderlecht : Jesper Fredberg a pris le relais sportif, Kenneth Bornauw l'administratif. Pourtant, en 2020, l'ex-manager sportif de La Gantoise arrive entouré de grandes attentes, et connaîtra quelques beaux succès. 

"Je ne suis pas venu à Anderlecht juste parce que c'est Anderlecht. C'est plutôt la capacité de persuasion de Vincent Kompany et Wouter Vandenhaute qui m'a convaincu", explique Peter Verbeke pour Eleven Sports

Tabula rasa à Anderlecht 

"En discutant avec eux, mais aussi avec Marc Coucke et Michael Verschueren, j'ai été convaincu qu'Anderlecht avait l'ambition de redevenir un club du top". À son arrivée à Neerpede, il constatera qu'un grand coup de balai est nécessaire. 

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"J'ai été surpris, en arrivant, de voir qu'une institution comme Anderlecht fonctionnait de manière moins moderne que Bruges, sans aucun doute, mais même que La Gantoise", se rappelle Verbeke. "Le club se reposait sur ses succès passés. Cela manquait de dynamisme. J'ai eu la sensation que le RSCA devait se retrouver, quitte à faire table rase sur tous les niveaux, franchement". 

Anderlecht peut encore retirer les fruits du travail de ces dernières saisons 

Rapidement, Verbeke prendra des décisions, devra gérer le duo Vercauteren-Kompany et la mise en avant de ce dernier comme T1. La saison à venir verra le RSCA finir 3e au classement, et atteindre la finale de la Coupe. Il y a eu des ratés, notamment côté mercato, mais le bilan de la première saison "complète" de Peter Verbeke à Anderlecht est plutôt bon.

peter verbeke
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Et malgré son départ, Verbeke reste positif. "Je comprends les critiques à l'encontre de Wouter Vandenhaute, Marc Coucke et moi-même. Il y a eu des erreurs. Mais je suis persuadé d'une chose : tous ces gens veulent le bien d'Anderlecht", assure-t-il. "Et je reste certain que les bonnes personnes sont actuellement au club pour que la sauce prenne". 

Sans lui, désormais, mais le RSCA paraît reprendre du poil de la bête. "Avant l'ère Vandenhaute-Kompany-Verbeke, si je peux l'appeler comme ça, le club a terminé 8e et 6e. Nous terminons ensuite 3e et jouons la finale de la Coupe avec un moindre budget", souligne l'ex-directeur sportif du RSCA.

"Tout cela est un peu éclipsé par la saison compliquée d'Anderlecht cette saison, mais je reste persuadé que de bonnes choses arriveront au RSCA et que, espérons le plus vite possible, le club peut récolter les fruits de ce travail", conclut Verbeke sur ce thème. 

L'interview complète (en néerlandais) :

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