Scandaleux : le plus jeune arbitre de la Pro League victime de messages privés injurieux : "La tournure des phrases en dit souvent long..."

Scandaleux : le plus jeune arbitre de la Pro League victime de messages privés injurieux : "La tournure des phrases en dit souvent long..."
Photo: © photonews

Être arbitre n'est pas une tâche aisée, avec toutes les discussions qui entourent ce rôle. Lothar d'Hondt peut en témoigner, lui qui reçoit assez fréquemment d'importances menaces.

Lothar d'Hondt est le plus jeune arbitre de la Jupiler Pro League. Celui qui ne fêtera que son 30e anniversaire au mois de mai prochain et l'une des figures montantes de l'arbitrage belge. Il a d'ailleurs déjà, à de multiples reprises, arbitré des rencontres de Coupe d'Europe. 

Cela n'empêche pas le plus jeune arbitre de l'histoire de la Pro League (il a dirigé son premier match de Play-Offs 2, entre STVV et le Beerschot, alors qu'il n'avait que 23 ans) de recevoir des messages privés très menaçants.

"Cela va si loin que si les gens ne peuvent pas obtenir mes informations personnelles, ils envoient directement un courrier électronique à mon employeur. Je suis reconnaissant envers mon patron, car il y voit souvent de l'humour, mais c'est une forme de nuisance', lance-t-il dans une interview réservée au Nieuwsblad.

Les arbitres de Pro League menacés dans leur quotidien par certains supporters

"La structure des phrases en dit parfois long sur la personne qui envoie le message, mais on ne peut pas les ignorer. On va dire que les arbitres ont l'habitude, c'est une caractéristique propre au métier."

Lothar d'Hondt, comme presque tous les arbitres professionnels, n'a pas de compte sur les réseaux sociaux. "Je préfère séparer ma vie privée de ma vie professionnelle. De plus, je ne veux pas laisser l'opportunité aux gens de m'attaquer si facilement. Quel genre de messages ai-je déjà reçu ? Est-que vous avez quelques jours devant vous ?", ironisait l'arbitre, toujours dans les colonnes du Nieuwsblad.

"On m'a déjà envoyé un message à sept heures du matin pour savoir si j'avais bien dormi, parce que la personne estimait que j'avais mal sifflé la veille. Les montres aussi, c'est un classique. Quant aux injures, je n'ai pas besoin de les répéter ici. Je pense que tout le monde peut voir de quoi je parle" a conclu Lothar d'Hondt. 

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