L'Exqi League risque de devenir la Titanic League!

Dirk Diederich
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L'Exqi League risque de devenir la Titanic League!
Photo: © SC

Effacé ces derniers mois, Johan Vermeersch reprend du poil de la bête pour monter au créneau et dresser un tableau sombre de l'Exqi League.

Le FC Brussels ne va pas bien. En termes pudiques, disons qu'il est aux soins palliatifs. Vendredi dernier, les entrainements ont été annulés, car il n'y avait au stade Machtens ni éclairage, ni chauffage. Et les équipements n'avaient pas été nettoyés.

Par ailleurs, Olivier Werner et Flavien Le Postollec, deux joueurs du noyau qui possèdent encore un contrat D1 viennent d'être poussés vers la porte de sortie. Contacté par Walfoot, l'agent du capitaine du Brussels nous a confirmé  que depuis le 20 décembre 2009, il avait reçu du club bruxellois mandat pour chercher un nouveau club pour son joueur. Depuis lors, Christophe Dessy, l'entraineur des Molenbeekois ne peut plus aligner en match ni Werner, ni Le Postollec.

En outre, interdit de transferts rentrant, le club renoncera probablement à tout mercato. En guerre ouverte avec son école de jeunes, le club de monsieur Vermeersch risque cependant de devoir s'accrocher et de serrer les coudes pour pouvoir assurer son maintien en Exqi League.

Et quand on sait que l'année 2010 rimera avec une série de procès qui opposeront le club à ses créanciers, l'avenir du Brussels ne s'annonce pas rose. C'est évidemment la rançon d'une gestion à l'emporte-pièce.

Mais pas seulement. Car ce tableau dressé ci-dessus pourrait convenir à d'autres, voire à une grande partie des cercles de l'Exqi League. Monsieur Vermeersch a raison de souligner que l'Exqi League, en l'état actuel, n'est plus viable. On impose aux clubs des charges telles qu'elles deviennent mortifères. Charges d'infrastructures et de conditions contractuelles. Le tout sans droits télé, sinon les miettes concédées par la Ligue pro.

Dans un environnement concurrentiel à outrance, l'Exqi League, qui pâtit également d'un désintérêt du public, semble connaitre un sort qui le rapproche à peu près de celui des épiceries de quartier écrasées par les grandes surfaces.

Alors quel avenir reste-t-il à la D2? La question n'est pas sans intérêt puisqu'il s'agit de la dernière série de l'élite nationale où nos jeunes joueurs peuvent encore faire leurs armes et s'aguerrir.

 
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