Les premiers entraineurs sont les parents ?

Patrick Cuisinier
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Les premiers entraineurs sont les parents ?
Photo: © SC

Nous sommes les seuls responsables légaux de notre progéniture. A l'instar de l'enseignement, faisons confiance au staff des clubs.

Nous avons toujours la possibilité de discuter avec les responsables du club pour exprimer l’une ou l’autre récrimination, même si en Elite, par exemple, on doit attendre l’évaluation de fin décembre. Dans certains clubs, et heureusement, ce n’est pas la majorité, il est vrai que la cotisation payée, c’est un chèque en blanc que nous signons. Les surprises surviennent après. Équipements qui se perdent entre la Chine et le Port d’Anvers, entraineurs qui se trouvent subitement une autre passion en cours de saison, ou du jour au lendemain, il on vous annonce que votre fils n’a plus le niveau ?

Mais sur le bord du terrain, soyons supporteurs. C’est-à-dire supporter, au sens étymologique, et accepter les erreurs de l’arbitre voir de l’entraineur. Nous avons tous connu, lorsqu’on s’approche du terrain de l’exploit des enfants une délicieuse sensation qui traverse notre échine dorsale : frisson du bonheur. Mais à l’inverse, le monde s’écroule en une seconde et tout se remet en question. Nos enfants doivent alors encaisser une pression parentale additionnée à celle de l’entraineur et des coéquipiers.

La question qui tue : À la fin du match on demande à l’enfant si il gagné ou perdu ! La notion du plaisir reste absente du bilan de cette demi-journée à l’air libre (et pas forcément l’esprit). Combien, à l’âge difficile de l’adolescence, n’ont–ils pas raccrochés leur crampons pour être « accro “à d’autres activités ou autres produits de la société ? Si nous sommes les responsables du succès du gamin, reconnaissons que nous entretenons aussi une grande part de leurs échecs…

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