Interview Arnor Angeli, footballeur et bien plus, se remémore : "L'ambiance de fou au Standard, la confiance à Mons"

Antoine Arnould
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Arnor Angeli, footballeur et bien plus, se remémore : "L'ambiance de fou au Standard, la confiance à Mons"

Septembre 2009, Angeli fait ses débuts avec le Standard. Après quelques secondes, il inscrit son premier but avec les pros. Le Bruxellois remporte un match de Ligue des Champions dans la foulée. 11 ans plus tard, le joueur du Leopold revient sur son parcours, et évoque une vie toujours bien chargée.

Trois saisons dans le « familial Leopold »

Arnor Angeli reste sur trois saisons au FC Léopold (D3 amateurs). Le joueur de désormais 29 ans, qui habite de surcroît proche du stade, s’est trouvé un club et une atmosphère agréables : « L’environnement du Léo me plaît. L’esprit est génial. Je suis aussi très heureux d’avoir rencontré Maître Maricq (ndlr : le regretté Jacques Maricq était le Président du club ucclois depuis 56 ans). Son successeur est un ami d’enfance, avec qui j’ai joué. Il y a un esprit très familial ».

Seulement, l’ancien joueur du Standard, de Mons et d’Avellino (Serie B), entre autres, est désormais descendu de plusieurs échelons. Et il se fait qu’une seule des trois saisons passées au Léopold a répondu aux attentes, collectivement : « Le bilan sportif, en revanche, est assez mitigé » confirme-t-il.

Avec un tel CV, le milieu de terrain admet d’ailleurs qu’il reçoit encore de nombreuses offres : « J’ai plusieurs options pour la saison prochaine. De nombreux clubs sont intéressés. Je vais devoir faire un choix ».

Une super expérience de vie en Italie, mais un bilan mitigé : « Un milieu très élitiste »

Diablotin, buteur avec le Standard, titulaire indiscutable à Mons (5 buts, 4 assists), solide dans l’entrejeu, précis dans les relances, Angeli pouvait rêver de poursuivre l’aventure au plus haut niveau. C’est d’ailleurs ce qu’il fit en Italie, avec l’US Avellino (à l’époque en Serie B) : « Mes dernières années professionnelles. C’était une super expérience de vie. Je suis, qui plus est, italien d’origine » rappelle-t-il.

Malheureusement pour lui, purement statistiquement, son bilan n’était pas terrible : « Mes chiffres n’étaient pas bons. Je n’ai disputé qu’une vingtaine de rencontres, pour seulement huit titularisations. Je n’ai mis qu’un but et donné un seul assist ». Et, au plus haut niveau, ça ne pardonne pas : « Les clubs regardent les statistiques, surtout. Une année blanche, ça fait tache. Nous sommes constamment en concurrence avec d’autres joueurs. Des profils différents, qui viennent parfois d’ailleurs, et qui peuvent être moins chers. C’est très élitiste. Il y a énormément de joueurs talentueux. Mais, si on ne performe pas, ça peut aller vite. Et un autre joueur prend ta place ».

8 saisons pros et aucun regret

Mais, Arnor Angeli insiste ; il ne regrette rien : « J’ai fait la carrière que je devais faire. Je suis très heureux d’avoir été un footballeur professionnel huit années durant. Maintenant, si je suis actuellement en D3 amateurs, c’est que je vaux la D3 amateurs. Je connais plein de joueurs qui auraient pu faire mieux. J’en ai côtoyé d’autres qui sont toujours au top : des Carcela, Mangala, Mbokani, Witsel, etc. Ils ont travaillé dur. Il y a certes un facteur chance, mais c’est surtout une question de choix ».

« Une ambiance de fou au Standard »

En citant tous ces (anciens) rouches, dont il a surtout gardé de bons contacts avec son équipier chez les Diablotins, Luis Pedro Cavanda, Arnor Angeli se remémore : « Le Standard venait de gagner deux titres. On a gagné la Coupe, on jouait la Ligue des Champions. Il y avait une ambiance de fou. Ce sont les meilleures sensations, d’un point de vue émotionnel, de ma carrière pro qui venait de débuter. Mais, en tant que joueur, mes meilleures années c’était à Mons. J’étais titulaire 25 matchs par saison, la confiance suivait ».

Footballeur et bien plus : les bons conseils de Benjamin Nicaise

En dehors des terrains, le Bruxellois est également très actif : coach sportif, gérant d’une salle de fitness, ou encore investisseur immobilier à ses heures perdues. C’est d’ailleurs lors d’une mise au vert au Standard qu’Angeli s’est découvert une passion pour l’immobilier : « Benjamin Nicaise m’a donné de nombreux conseils. C’est lui qui m’a donné l’idée. Et, vers 22 ans, je me suis lancé dans l’immobilier ».

Malgré cette vie bien chargée, à 29 ans, Arnor Angeli a toujours le temps, le talent, et désormais l’expérience, pour encore rendre de loyaux services à plusieurs entraîneurs.

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