Jesper Fredberg, un "Verbeke danois" pour relever Anderlecht ?

Jesper Fredberg, un "Verbeke danois" pour relever Anderlecht ?

Un jeune prodige du management sportif, aux méthodes modernes, qui débarque à Anderlecht pour relever le club ? Il y a comme un air de déjà vu à l'arrivée de Jesper Fredberg. Est-il plus qu'un "Peter Verbeke danois" ?

Qui est Jesper Fredberg (40 ans) ? Le nouveau CEO Sports - un poste créé pour lui au sein de l'organigramme si volatil d'Anderlecht - du RSCA est un illustre inconnu chez nous. Et pour cause : son travail, il l'a effectué dans un club situé bien loin des projecteurs, à savoir le Viborg FF. Un club actuellement deuxième du championnat du Danemark alors que ses seuls trophées datent de 2000, avant des allers et retours entre D2 et D1. Comme Silkeborg, Viborg chamboule la hiérarchie en Superligaen ; comme l'Union Saint-Gilloise, le club tutoie les sommets après avoir été promu en 2021. 

Fredberg sait donc faire avec les moyens du bord et un budget limité - bingo, voilà la réalité en 2022 au RSC Anderlecht. Il faut parfois faire avec ce qu'on a. Fredberg a également la réputation d'un bourreau de travail. "Nous allons devoir ajouter des heures aux journées car il y a du pain sur la planche", blague-t-il dans sa vidéo de présentation à Anderlecht. Cela rappelle un certain Vincent Kompany, qui avait tendance à vouloir tout faire. Heureusement pour lui, le nouveau chef sportif du RSCA ne sera pas en bord de terrain. 

Ex-entraîneur devenu manager 

Contrairement à Peter Verbeke cependant, qui s'est très vite reconverti d'un poste de coach des jeunes à un poste de scout puis directeur de recrutement, Jesper Fredberg a connu les terrains. D'abord en tant que joueur, à Aarhus. Puis en tant qu'entraîneur principal : à Aarhus, avec les Espoirs danois et finalement à l'ACO Nicosie où son intérim se passe plutôt mal (une victoire en 8 matchs). Fredberg n'a pas l'étoffe d'un coach principal, mais sait ce que c'est qu'être footballeur professionnel et entraîneur ; s'il apprécie également le travail avec datas, comme Verbeke, son expérience du terrain peut lui permettre d'en sortir la tête pour voir avec ses yeux, pas à travers un écran.

Il y a une chose, cependant, que Jesper Fredberg ne connaît pas : la pression d'un grand club. Anderlecht sera sa première expérience du genre. L'homme a l'air conscient qu'il ne débarque pas au sein de n'importe quel onzième de championnat. "Anderlecht n'est pas à sa place, et ne mérite pas d'y être", assure-t-il. Mais qu'importe à quel point le Danois a fait ses devoirs, il débarque dans un contexte inconnu. C'est peut-être un avantage, car il saura prendre plus de recul sur une situation qui commence à sentir le roussi pour la direction en place depuis longtemps et bien embourbée. Enfin, Jesper Fredberg amènera certainement un coach "à lui", qui devra faire le vrai boulot sur le terrain, ainsi que des joueurs, qui devront faire (beaucoup) mieux que les derniers arrivés du Danemark à Anderlecht. Ils s'appelaient Bubacarr Sanneh et Mustapha Bundu

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