Le chimpanzé et Mourinho partagent plus de 98 % de leur génome.

Patrick Cuisinier
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 Le chimpanzé et Mourinho partagent plus de 98 % de leur génome.
Photo: © SC

Sa probable fuite sur Paris déchaine la presse barcelonaise. Un primatologue se penche sur le cas du Spécial One sur ses comportements primaires de primates. L'homme est mis à nu.

Dans sa tribu, le mâle dominant « a la banane ». Rien, ni personne ne peut déstabiliser José Mourinho que ce soit une série de défaites ou un président directif. La technique de l’entraineur : crier plus fort que son interlocuteur et au besoin taper sur la table de ses patrons. Des images l’attestent vociférant sur le bord du terrain, jeter des objets en tout genre vers ses sous-fifres en mimant une terrible colère. Il n’en faut pas plus pour assoir sa supériorité et effrayer les plus faibles. José  joue ce rôle à la hauteur d’un Louis de Funés ou d’un Benoît Poelvoode. Quand il coachera Paris, il pourra comparer les styles. Il a les traits d’un Georges Leekens ne supportant pas qu’une autre vedette soit le centre d’intérêt des médias. Cristiano Ronaldo et Iker Casillas en ont fait les frais dernièrement.

 Restons dans le bestiaire, une taupe serait dans le vestiaire du Real de Madrid. Trop de détails croustillants sortent de la Casablanca. Les journalistes s’en nourrissent, mais alimentent surtout la colère du Président. La technique manipulatrice du gorille au dos gris reste la même, il jette non plus des objets, mais de fausses rumeurs. À chacun ses armes…

Malin comme un singe, ses stratégies et tactiques sont parfois déroutantes, il n’est pas au sommet du foot mondial depuis de longues années, par hasard.

Il est trop rare qu’un scientifique se penche sur le foot pour qu’on en parle. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, il ne laisse personne indifférent

Gagner, c’est bien ce que compte faire le portugais avec le Real Madrid, du moins en Ligue des Champions puisque la situation est compromise en championnat. (3éme,mais à 15 points de Barcelone)

Au Paris Saint Germain la rumeur de son arrivée s’intensifie semaine après semaine, il ne nie pas, très bien connaitre son président Nasser, et les derniers contacts qu’il a noués avec lui dernièrement. Élégant, il ne veut surtout pas se montrer discourtois à l’égard d’Ancelotti. Mais pour autant, il ne s’empêche pas de parler du projet parisien. Vous avez dit manipulateur ?

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