Vercauteren de retour en Belgique? Pas une évidence

Franky Vercauteren est évidemment un nom qui compte en Belgique - et nous ne pensons pas ici au joueur, pourtant référentiel, mais bien à l'entraîneur, trois fois champion de Belgique (Anderlecht 2x, Genk) et élu coach de l'année en 2011 avec Genk. Si sa dernière expérience belge avec Malines s'est avérée moins concluante, nul doute que Vercauteren a encore un crédit important chez nous.

Libre un peu tard?

Reste que pour accueillir un coach, même de ce calibre... il faut avoir besoin d'un coach. Or, la sarabande des licenciements semble s'être un peu calmée après que Westerlo, Lokeren et Waasland-Beveren se sont séparés de leur entraîneur. Tous ont trouvé un remplaçant (Waasland devant annoncer incessamment la signature de Cedomir Janevski).

Le siège le plus éjectable de Belgique aujourd'hui? Probablement celui de Glen De Boeck, qui fait de la résistance à Mouscron alors qu'on l'annonce en danger depuis plusieurs semaines maintenant. Mais le club hurlu est-il un point de chute plausible pour un entraîneur de l'envergure de Vercauteren, qui pourrait bien voir les offres affluer de l'étranger et, surtout, touchait à Samara un salaire que Mouscron ne pourrait pas assumer? Probablement pas.

Licencier René Weiler maintenant serait totalement contraire aux déclarations d'Herman Van Holsbeeck

Reste l'improbable auquel tout le monde pense: le sacrifice de René Weiler par la direction anderlechtoise pour faire venir celui qui était dans la shortlist de la direction cet été. Les déclarations récentes du Suisse concernant la tradition et l'histoire d'Anderlecht n'ont pas plu, mais il n'y a pas encore le feu au lac Léman pour lui: Anderlecht est deuxième du championnat et bien positionné en Europa League. Le licencier maintenant serait totalement contraire aux déclarations d'Herman Van Holsbeeck, qui a assuré dès l'arrivée de Weiler qu'il le défendrait bec et ongles.

Franky Vercauteren de retour en Belgique? On n'y mettrait donc pas notre main à couper.