Le coach fédéral, Roberto Martínez, s'exprime sur l'indépendance catalane

Glenn Bogaert
Glenn Bogaert
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Le coach fédéral, Roberto Martínez, s'exprime sur l'indépendance catalane
Photo: © photonews

La question de l'indépendance catalane fait trembler l'Espagne. Mais que pense le Catalan Roberto Martínez de toute cette agitation politique ? Le coach des Diables Rouges a un point de vue nuancé.

"Je comprends et je respecte le point de vue de mes amis qui sont pour l'indépendance. Mais je vois aussi les arguments de l'autre côté. Mon père est Espagnol et ma mère est Catalane. J'ai toujours estimé que c'était une chance de goûter au meilleur des deux mondes. Je ne comprends pas bien pourquoi les deux doivent s'opposer. J'ai toujours vu un grand respect entre mes parents. Lui parlait espagnol et elle, le catalan."

L'entraîneur de 44 ans regrette la situation tendue et hostile dans son pays : "Il y a un manque de dialogue entre l'Espagne et la Catalogne. Cela suscite une certaine frustration qui est transmise de génération en génération depuis les années 70. Maintenant, la situation devient explosive. Comme c'est souvent le cas, les gens qui crient le plus fort sont celles qui ont la vision la plus extrêmiste. Mais le sentiment majoritaire des Catalans est selon moi, qu'ils veulent plutôt être entendu que l'indépendance en elle-même."


La peur à Madrid

Roberto Martinez n'a pas d'explication limpide à cette relation difficile : "Pourquoi ce dialogue est-il si compliqué ? Je ne sais pas. Peut-être que Madrid a peur. L'Espagne est un pays complexe. Il y a différentes communautés et celles-ci vivent dans un territoire étendu. Madrid pense peut-être : si nous perdons la Catalogne, d'autres communautés suivront et nous perdrons toute l'identité espagnole."

Notre sélectionneur national désapprouve totalement les scènes violentes : "Quoi qu'il en soit, il n'est pas correct que quelqu'un qui veuille voter, peut-être même contre l'indépendance, ne reçoive pas l'occasion de le faire et soit confronté à la violence policière. Quand un tel scénario se présente, tu peux attendre des politiciens qu'ils interviennent. Mais aujourd'hui, il n'y a pas de leaders forts en Espagne et en Catalogne" déclare-t-il a coeur ouvert dans Sport / Foot Magazine.

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