Le constat très surprenant de Leander Dendoncker pour son retour à Anderlecht : "Ils chouchoutent parfois trop les jeunes"
Photo: © photonews
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Leander Dendoncker a tenu sa première conférence de presse en tant que nouveau joueur d'Anderlecht. On attend de lui qu'il guide la jeunesse mauve et blanche.
Leander Dendoncker a fait un choix plutôt surprenant cet été. En début de mercato, il n'avait d'ailleurs pas l'intention de revenir à Anderlecht . "Le fil rouge de ma carrière est que mes transferts se font toujours à la dernière minute", a-t-il plaisanté en conférence de presse.
"C'était le cas à Wolverhampton, ainsi qu'à Naples. Tout d'abord, c'est assez stressant. Non seulement sur le plan sportif, mais aussi pour ma femme et mon enfant ce n'est pas évident. Un joueur préfère savoir le plus tôt possible où il va jouer pour pouvoir s'adapter au nouvel environnement, au système et au groupe de joueurs", a-t-il poursuivi.
Anderlecht m'a contacté tôt dans le mercato, mais j'ai attendu mes options
"L'entraîneur d'Aston Villa voulait m'avoir pour le stage, mais je savais que les chances allaient être très minces. J'ai su que je devais chercher autre chose. Anderlecht m'avait déjà contacté assez tôt dans le mercato, mais j'ai attendu mes options. Je suis resté honnête à ce sujet."
"Cependant, je suis toujours resté ouvert à un retour, et finalement Anderlecht était toujours intéressé à la fin du mercato. Ils cherchaient quelqu'un avec mon profil. Je pense que c'est le bon choix. J'ai un passé ici."
Dendoncker a été formé au Sporting, avant d'en devenir un pilier. Il a également vécu le dernier titre, en 2017. "Le passé a bien entendu joué un rôle. Mais le fait d'Anderlecht joue en Europa League était également très important."
Entre-temps, il a évolué. "J'ai beaucoup d'expérience. Après cinq à six ans en Premier League, c'est normal. J'ai également participé à deux Coupes du Monde et un Euro. Suis-je prêt pour jouer 90 minutes ? Physiquement, j'ai toujours été fort. Mon endurance a toujours été bonne. La différence entre s'entraîner et jouer est bien sûr importante. Ces matchs amicaux avec Aston Villa et la semaine dernière avec Anderlecht contre Malines aident évidemment."
Auparavant, nous étions trois jeunes dans l'équipe première
Dendoncker doit devenir le leader. L'homme qui guide les jeunes. Mais selon lui, il faudrait aussi un peu plus de sévérité envers eux. "La différence par rapport au passé, c'est qu'à l'époque, Dennis (Praet), Youri et moi étions à peu près les seuls jeunes joueurs. Maintenant, ce sont principalement des jeunes qui composent l'équipe A."
"C'est un luxe d'avoir Neerpede et un si grand vivier de talents. Mais il doit y avoir un mélange. Et je dis cela uniquement basé sur ma propre expérience. Pour l'instant, nous sommes toujours premiers avec un match en retard, mais pour les play-offs, nous devons trouver de la régularité et ensuite atteindre notre pic."
"Je dois être un leader sur le terrain et aider ces jeunes joueurs, comme le voudrait tout jeune. Ce n'est pas toujours évident, car j'ai moi-même vécu cela. Auparavant, les jeunes joueurs étaient traités beaucoup plus strictement qu'aujourd'hui. Et ce n'est pas toujours positif. À mon avis, ils sont parfois trop chouchoutés. J'essaierai donc de transmettre mon expérience."
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