Hein Vanhaezebrouck n'y va pas de main morte sur ce qui paralyse Anderlecht : "Je me le disais déjà quand j'ai quitté le club"

Hein Vanhaezebrouck n'y va pas de main morte sur ce qui paralyse Anderlecht : "Je me le disais déjà quand j'ai quitté le club"
Photo: © photonews

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Il y a sept ans, Hein Vanhaezebrouck quittait Anderlecht. Il y constate toujours les mêmes problèmes.

Cela fait déjà huit ans qu'Anderlecht a gagné son dernier trophée, ce championnat qui avait consacré le Sporting à la sauce Weiler. Une certaine recherche identitaire agitait déjà le club. "Entre le football champagne et gagner des titres, il faut choisir", pestait l'entraîneur suisse. Désormais, les Mauves ne peuvent même plus se targuer de jouer les premiers rôles pour se consoler du fond de jeu proposé.

A l'époque, Hein Vanhaezebrouck avait succédé à Weiler et avait dû composer avec de nombreuses turbulences. Le club ne semble pas plus avancé : "Je pense que les dirigeants d’Anderlecht doivent arrêter de parler de gagner un trophée. Plus ils continuent à le dire, plus ça durera. Ce n’est qu’ajouter de la pression chez les supporters et la presse. Je me disais déjà ça quand j’ai quitté le Sporting : si tu ne peux plus investir comme avant, en ramenant les meilleurs joueurs de Belgique, tu dois revoir tes ambitions", explique-t-il à la RTBF.

De l'instabilité à tous les étages

Il appelle à se montrer réaliste : "Aujourd’hui, Bruges est devenu trop grand et Anderlecht a perdu son influence. Donc je pense qu’Anderlecht doit commencer la saison en ambitionnant juste un ticket européen, via la 3e ou la 4e place… puis revoir ses ambitions à la hausse si la saison se passe bien. Sans plus".

"Anderlecht a surtout besoin de stabilité. Les coaches changent tout le temps, les Directeurs Sportifs aussi, et je ne vous parle pas de l’organigramme… Avec les Danois, le club avait fait le choix des joueurs connus et expérimentés. Maintenant, il joue à nouveau la carte des jeunes… Anderlecht veut quoi ? Il faut tracer une ligne et s’y conformer", poursuit HVH.

La stabilité, c'est tout un club qui le demande. Mais avec la récente nomination de Tim Borguet comme nouveau CEO Sports et le probable départ de Besnik Hasi cet été, les travaux semblent encore loin d'être terminés.

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