Chine: Dario Conca a ouvert la voie

guillaume raedts
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Chine: Dario Conca a ouvert la voie

L'Argentin n'est sûrement pas le joueur le plus connu de la planète foot. Mais, c'est lui qui a été le premier à délier les cordons de la bourse des dirigeants de clubs chinois.

Avec les arrivées de Ramires, Gervinho ou encore Freddy Guarin, le championnat chinois fait parler de lui depuis le début du mercato hivernal. Car, ce qui frappe le plus dans ces transferts entrants, ce sont les montants déboursés: 13 millions pour Guarin en provenance de l'Inter, 16 pour Gervinho qui était à la Roma et... 33 millions d'euros selon la presse anglaise pour Ramires !

Et alors que tout le monde mettait en avant que la Major League Soccer était le nouvel eldorado des joueurs qui s'approchent de la fin de leur carrière, voilà donc que la Chine pointe le bout de son nez.

Ce n'est pas la première fois que le pays le plus peuplé du monde attire quelques grands noms qui évoluaient jusque-là dans des grands clubs européens. Depuis une bonne dizaine d'années, les clubs chinois attirent des noms comme en témoigne cette liste non exhaustive:

Didier Drogba, Asamoah Gyan, Frédéric Kanouté, Seydou Keita, Demba Ba, Nicolas Anelka, Alessandro Diamanti, Alberto Gilardino, Robinho, Paulinho: ils ont tous fait un passage plus ou moins réussi en Chine.

Dario Conca, ce pionnier

Mais, bien souvent, ces joueurs débarquaient en Chine lorsque leur carrière était très proche de la fin. Avec une idée claire en tête: profiter de leur nom et de leur palmarès pour négocier un contrat en béton avec de nombreux zéros.

Des joueurs qui ont débarqué mais qui n'était certainement pas les premiers dans un championnat peu connu et peu médiatisé. Car, si depuis longtemps, la Chine accueille des joueurs brésiliens, argentins et africains, ils ont longtemps été de deuxième zone.

Dans cette catégorie se glisse notamment Dario Conca. Mais, ce joueur argentin de 32 ans a une particularité: il n'est pas arrivé en Chine pour une bouchée de pain. En 2011, il quitte Fluminense et s'engage à Guangzhou Evergrande qui lui offre un pont d'or: sept millions d'euros par an.

Quelques mois pluts tard, lors d'une tournée au Real en Chine, il croise ses compatriotes Higuain et Di Maria qui n'en croyent pas leurs oreilles du salaire de Conca qui est, alors, l'un des joueurs les mieux pays du monde dans les pas des Özil, Agüero ou encore Rooney.

Un montant énorme pour un joueur qui a une carrière honnête en Amérique du Sud mais dont on n'a jamais entendu parler en Europe. Mais, Conca, qui a indiqué n'avoir jamais vu autant de zéros sur un contrat, va rendre la pareille à son club.

Conca a fait le boulot en Chine

Il va rester trois saisons à Guangzhou Evergrande. Résultat: trois titres de champion d'affilée pour le club aujourd'hui coaché par Marcelo Lippi. A cela, il ajoute une Coupe de Chine (2012), une Supercoupe de Chine (2012) et surtout une Ligue des champions asiatique (2013). En 99 matchs, ce milieu de terrain inscrira pas moins de 54 buts en 99 matchs.

Après trois exercices en Chine, il fait son retour au Brésil où il fait une saison à Fluminense. Mais, trop bien dans son nouveau pays d'adoption, il fait son retour en Chine où il s'engage avec Shanghai SIPG avec 11 buts en 31 matchs en 2015. En même temps, il y a des salaires qui ne se refusent pas...

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