Romain Matthys est suivi par des clubs de D1A : "Je ne fais absolument pas attention à cela, le FC Liège avant tout !"

Alexandre Fiammetti
Alexandre Fiammetti depuis Rocourt
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Romain Matthys est suivi par des clubs de D1A : "Je ne fais absolument pas attention à cela, le FC Liège avant tout !"
Photo: © photonews

Le FC Liège a remporté une victoire cruciale (2-1) ce dimanche face à Knokke, la lanterne rouge de D1 Amateurs. L'homme du match est sans nul doute le portier des Sang et Marine qui confirme son très bon début de saison.

Le gardien de 20 ans est un titulaire indiscutable au sein du onze de Dante Brogno. "Cette saison devra être celle de la confirmation", tempère Romain Matthys. "Il faut sans cesse se remettre en question à chaque entraînement et à chaque match pour pouvoir continuer à progresser" souligne le Liégeois.

Les Sang et Marine ont dû encaisser pour se mettre à jouer et ainsi décrocher la victoire dans les derniers instants de la partie. "Même si à certains moments, nous avons douté, il faut garder confiance. J'ai essayé de mon côté de faire le maximum pour l'équipe. Puis le public a de nouveau répondu présent. Les supporters nous ont soutenu jusqu'à la fin et n'ont pas lâché", ajoute le dernier rempart du FC Liège.

Plusieurs clubs de division 1 (Genk, Zulte Waregem et Saint-Trond) suivent avec intérêt les prestations de Romain Matthys. "Je ne fais absolument pas attention à cela. Je me consacre entièrement au club et à chacune de nos rencontres. Je ne me dis pas : 'tiens, je dois bien prester parce qu'un tel me regarde'. De plus, tout va très vite en football, si je commence à mal jouer, ils vont se désinteresser. La saison dernière, je devais aller effectuer un entraînement à Waasland-Beveren, mais c'était juste avant le Tour final, donc c'était juste hors de question. Le FC Liège avant tout", précise le chouchou des supporters. 

"Kakou" explique l'origine de son surnom qui vient de casse-cou. "Quand j'avais deux ans, je n'avais peur de rien et je roulais avec mon vélo à quatre roues dans l'escalier en colimaçon. Mes parents et ma soeur me surnommaient alors Kakou, et c'est resté", a conclu Romain Matthys.

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