Giorgio Chiellini a tenté de porter le mauvais oeil à Bukayo Saka

Sur les images d'exultation de l'Italie à l'instant fatidique, Giorgio Chiellini peut en effet être vu crier un mot quand le jeune Bukayo Saka envoie son tir au but manqué : "Kiricocho". Le capitaine de la Squadra a ensuite confirmé à ESPN : il a bel et bien utilisé cette vieille légende urbaine du football, tirée de l'histoire de Juan Carlos Kiricocho, pour "jeter un sort" à Saka.

Kiricocho était un supporter d'Estudiantes réputé pour ... porter la poisse : selon l'entraîneur du club à l'époque (fin des années 80), la simple présence de Juan Carlos causait des blessures aux joueurs, en match comme à l'entraînement. Carlos Bilardo, le coach en question, a alors décidé d'envoyer Kiricocho à la rencontre des équipes adverses, avec succès puisque la seule défaite d'Estudiantes cette saison a été face à Boca Juniors, que Kiricocho n'a pas pu approcher. 

Depuis, lancer le mot "Kiricocho" à un adversaire, surtout au moment de tirer un penalty, est devenu une forme de "malédiction" qui a déjà été lancée par plusieurs joueurs argentins comme Diego Simeone, Diego Maradona ou encore Paulo Dybala, mais aussi en 2010 par Joan Capdevila lors du face-à-face entre Arjen Robben et Iker Casillas. Les superstitieux diront que c'est efficace.

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¡CONFIRMADO: DIJO'KIRICOCHO'! Chiellini le aseguró a @askomartin que utilizó la famosa maldición identificada con Estudiantes para que Inglaterra erre el último penal. pic.twitter.com/XxR9r8lV95

— ESPN Argentina (@ESPNArgentina) July 12, 2021