La Belgique s'intéresse-t-elle vraiment à tous ses binationaux ? "J'aurais certainement envisagé cela" : un ancien du Standard se livre sans détour

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Mergim Vojvoda, le latéral belgo-kosovar explique son choix pour le Kosovo et évoque son sentiment d'appartenance à la Belgique.
A 30 ans, Mergim Vojvoda trace sa route loin des projecteurs belges, mais avec une constance et une détermination qui forcent le respect. Ancien joueur du Standard de Liège, le latéral droit belgo-kosovar s’est imposé à l’étranger, d’abord en Serie A avec le Torino, puis cet hiver en rejoignant Como. Dans un entretien accordé à la Dernière Heure, il revient avec franchise sur les choix qui ont jalonné sa carrière.
Alors qu’il aurait pu jouer pour la Belgique, pays où il a grandi et été formé, Vojvoda a finalement opté pour le Kosovo, la terre de ses origines. Une décision qu’il assume, mais qu’il a clairement pesée à l’époque. "J’aurais certainement envisagé cela", dit-il en parlant de la sélection belge.
"Mais je pense qu’en Belgique, on ne s’attendait pas à ce que je vive une telle évolution." Un constat lucide sur la perception que certains avaient de lui dans le paysage belge.
Vojvoda revient aussi sur une forme de décalage identitaire ressentie au fil des années. "Même si je suis belgo-kosovar, j’ai grandi en Belgique et je me sens aussi belge", explique-t-il. Une manière de souligner qu’il n’a jamais renié l’un ou l’autre pays.
Depuis janvier, il évolue à Como, un club ambitieux du nord de l’Italie, soutenu par des investisseurs solides. Thierry Henry avait été missionné pour y ramener Kevin De Bruyne…
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