"C'est le Far West ! En dehors du trio de tête,..." : un ancien entraîneur de Pro League se lâche sur notre championnat

Scott Crabbé et Robbie Maes
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"C'est le Far West ! En dehors du trio de tête,..." : un ancien entraîneur de Pro League se lâche sur notre championnat
Photo: © photonews
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Depuis son départ de Courtrai, qui a depuis été relégué en D1B, Freyr Alexandersson impressionne au SK Brann en Norvège. Néanmoins, la relégation du KVK lui fait très mal.

Selon Alexandersson, le manque d'une stratégie à long terme claire a été la cause de la relégation de Courtrai. "Quand j'ai signé au KV, j'espérais qu'ils avaient appris du passé et qu'ils développeraient une stratégie à long terme", explique-t-il dans Het Nieuwsblad.

"J'ai souligné à plusieurs reprises et j'ai reçu la promesse que cela se ferait, mais finalement j'étais trop naïf et il n'y avait absolument aucun plan. Si j'étais resté, ils ne seraient pas descendus. J'en suis sûr", poursuit-il.

La relégation du club après 17 ans en D1A lui pèse sur la conscience : "Mais je m'y attendais, quelque part. Les décisions étaient souvent prises sur base d'émotions et de peur de ce que les autres penseraient du club. C'est comme cela que je l'ai vécu là-bas. Quand vous voyez que la cellule sportive à Courtrai change de culture cinq fois en 18 mois, il y a vraiment quelque chose qui cloche".

Trop dans le court terme

Pour revenir rapidement en première division, Courtrai doit selon lui d'abord travailler sur une identité de club claire et une politique sportive bien définie. "Ils devraient aussi investir davantage dans la formation des jeunes. L'écart entre l'académie des jeunes et l'équipe première est beaucoup trop important actuellement. Ce sont des aspects fondamentaux qui doivent être clarifiés le plus rapidement possible. Ensuite, le reste suivra".

Freyr Alexandersson a depuis retrouvé le sourire, enchaînant notamment sept victoires de rang avec Brann Bergen. Reviendra-t-il un jour en Belgique ? "Je ne dis jamais jamais. En janvier, j'ai déjà reçu quelques offres, mais pour l'instant, je ne veux pas revenir en Belgique. Cependant, je laisse la porte entrouverte". 

L'entraîneur islandais en a vu de toutes les couleurs dans notre pays : "C'est le Far West. En dehors du trio de tête, on constate souvent un manque de structure. En Norvège, tout est bien organisé et les finances sont sous contrôle. Les budgets sont gérés avec beaucoup plus de rigueur et le long terme prime".

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