La colère gronde au Pairay

Julien Denoël
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La colère gronde au Pairay

Actuellement en mauvaise posture en championnat, Seraing vit une saison compliquée. Le top 8 s’éloigne, le jeu se détériore et l’âme locale s’en va. Il n’en fallait pas plus pour que les supporters sérésiens rentrent dans une colère noire.

Le week-end dernier, Seraing accueillait Deinze, une formation largement à sa portée… sur le papier. Car sur le terrain, rien n’a tourné comme il faut. Une défaite 1-5 qui a provoqué un mouvement de colère comme on en n’avait plus vu depuis longtemps au Pairay.

« Cicarella démission ! »

Cible principale de la grogne : Vincent Cicarella, le directeur sportif des Métallos. Après la rencontre face à Deinze, les supporters de Seraing ont manifesté leur mécontentement au pied de la tribune assise, invectivant l’homme, source, selon eux, de tous les problèmes actuels.

Ce que reproche les fans de Seraing, c’est la perte d’identité de leur club. Si l’histoire du club a connu de nombreux remous et autant de matricules, ils n’en restent pas moins attachés aux RFC Sérésien, le seul, l’unique. Que cela soit le logo ou le nom, les supporters aimeraient que l’on revienne à quelque chose de plus authentique, de plus historique.

Ce que reproche les fans de Seraing, c’est la perte d’identité de leur club

Par ailleurs, ils jugent le noyau trop court et rempli de mercenaire, regrettant pratiquement l’époque où le club jouait en P1 avec des gars du coin. Ce noyau, c’est Vincent Cicarella (avec l’aide de Dominique D’Onofrio) qui l’a construit. Résultat, les supporters exigent sa démission.

Sur les réseaux sociaux, les noms d’oiseaux à l’encontre du directeur sportif fleurissent dans tous les sens, preuve que le malaise est profond envers l’homme.

Boycott

Mais l’ancien du Standard tient bon et refuse de quitter son poste. De quoi attiser encore un peu plus les braises de la colère. Pour manifester leur mécontentement, les supporters ont donc décidé de mener une action symbolique en boycottant le déplacement de dimanche prochain à l’Union Saint-Gilloise.

La rupture entre les deux parties étant ce qu’elle est, il faudra du temps pour que cela se calme. A moins que l’équipe n’enchaine les bons résultats et regagnent sa place dans le top 8. Sans quoi, on image que le volcan sérésien explosera. Et cela fera des dégâts.

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