Sprimont-Comblain mise sur ses jeunes

Fabian Lacasse
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Sprimont-Comblain mise sur ses jeunes
Photo: © SC

Les espoirs de Yorick Cheret terminent 2è d’une compétition indigne de ce nom, qui ne regroupait que 6 équipes et dont la totalité des matches n’a pas été disputée. Pas l’idéal pour préparer les jeunes à l’équipe fanion. Mais il y a des satisfactions...

Les espoirs de Sprimont-Comblain ont décroché la deuxième place d’un championnat des « réserves de promotion D » qui n’avait rien d’une compétition digne de ce nom. Avec 32 points en 16 rencontres (dont au moins un forfait, vendredi dernier contre Couillet), les ouailles de Yorick Cheret échouent à cinq longueurs de leur principal rival, le RJ Wavre (37 points, 15 matches joués). Les autres sont, dans l’ordre, Lambusart, Couillet, Walhain et Hannut. Cela évidemment pour autant que les classements mis à notre disposition soient exacts…

« Participer à une compétition réduite à sa plus simple expression (six équipes, en double allers-retours), ce n’est déjà pas évident, mais quand en plus les rencontres qui n’ont pu se dérouler, faute de conditions météo favorables, ne sont pas rejouées, comment voulez-vous décemment préparer idéalement les jeunes à intégrer l’équipe fanion, ou relancer les titulaires blessés ou en méforme ? », déplore justement le coach.

Et d’embrayer, mais à titre tout-à-fait anecdotique, sur la fiabilité du classement. « A première vue, Wavre nous dépasse de cinq unités, mais nous n’avons joué contre eux que deux des quatres joutes initialement programmées… »

Cheret regrette que l’Union Belge n’ait pas davantage de considération pour ce type de compétition. Une raison de plus, avance-t-il, pour hâter la remontée en séries nationales, où ce genre de déconvenue est moins courant. « A ce niveau, c’est plus sérieux. Et le fait de rencontrer le vendredi en espoirs les adversaires que l’équipe première doit défier le samedi ou le dimanche génère un effet de motivation supplémentaire », souligne-t-il.

La saison écoulée débouche néanmoins sur de belles satisfactions. Comme la montée, l’an prochain, de plusieurs joueurs dans le noyau A : Anthony Fays, Alex Lolos ou Anthony Manfredi. Le premier a déjà fait l’une ou l’autre apparition sur le banc, le deuxième est même entré en cours de match, tandis que le troisième accumule le temps de jeu depuis deux ou trois mois. Cerise sur le gâteau, il a participé à la totalité de la rencontre de dimanche dernier face au Lorrain Arlon.

Yorick Cheret lui-même sera officiellement intégré au team de « collaborateurs » du T1, Philippe Médery, aux côtés de Thierry Habets (préparateur physique) et Jacques Regnier (entraîneur des gardiens). « C’était déjà plus ou moins le cas cette saison, vu que la gestion de l’équipe espoirs ne me donnait pas un boulot énorme, mais l’an prochain, ce sera concret », explique-t-il. Cheret sera plus spécifiquement chargé de veiller au travail des aspects plus techniques du football. Et abandonnera le coaching de ses chers espoirs au tandem Krings-Rasir, qui hériteront pour l’occasion d’un noyau U19-espoirs élargi.

Donner leur chance aux jeunes


L’exemple de Pierrot Marchal (photo), pur produit du club qui, à tout juste 21 ans, vient de réussir une superbe saison durant laquelle il a participé à la quasi-totalité des rencontres, doit faire réfléchir les gamins qui militent au sein de l’école des jeunes sprimontoise. Il montre que l’on y est tout disposé à offrir une chance aux plus doués… sans négliger pour autant les autres. « Certains n’ont pas réussi à percer jusqu’ici, ou sont encore jugés un peu tendres pour notre niveau. Plutôt que de les maintenir en espoirs, notre intention est de les placer dans des clubs amis, où ils pourront se frotter à des adultes et où nous garderons facilement un œil sur leurs performances. En espérant bien sûr les récupérer renforcés », conclut Yorick Cheret.

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