L'Australie ou les Socceroos pour la surprise

Dirk Diederich
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L'Australie ou les Socceroos pour la surprise

L’Australie en est à sa troisième participation à une phase finale de la Coupe du monde de football. La troisième sera-t-elle la bonne ?

Description en quelques ligne

L’Australie, un pays qui invite au rêve, un gigantesque morceau de terre laché dans les océans de l’hémisphère Sud, un mouchoir de fantasmes ensoleillés qu’on range dans la poche kangourou de nos quotidiens grisouillards. Ce pays continent est peuplé depuis plus de cinquante mille ans par les Arborigènes. L’île a d’abord été visitée par des marins hollandais qui seront suivis au XVII ème siècle par toutes sortes d’explorateurs et de marchands. La Grande Bretagne revendiquera le territoire à la fin du XVIII ème siècle et y fondera en 1788 la colonie pénitentiaire de Nouvelle-Galles du Sud. Au cours du XIX ème siècle, cinq nouvelles colonies seront fondées dans les territoires nouvellement découverts. En 1901, ces six colonies vont se fédérer pour former le Commonwealth d’Australie. Pays indépendant, il fait pourtant encore allégeance à la couronne britannique. L’Australie est peuplée de vingt-deux millions d’habitants, essentiellement regroupés dans de grandes villes côtières comme Sydney, Brisbane, Melbourne et Perth.

Sa capitale est Canberra. Pays agricole, pays marchand, mais surtout pays exportateur de matières premières comme le fer, le charbon et l’uranium, l’Australie connait une économie relativement florissante avec un taux de chômage réduit (5%). Le football est loin d’y être le sport le plus populaire. Le tennis, le rugby, le football australien et la natation rallient davantage les suffrages des Aussies.

 

Son passé en Coupe du Monde

La fédération australienne de football est assez jeune, puisqu’elle ne fut créée qu’en 1961 et qu’elle ne s’affilia à la FIFA qu’en 1963. Cependant, dès 1974, les Socceroos décrochèrent leur première participation à la phase finale de la Coupe du Monde en Allemagne. Ils n’y feront cependant que de la figuration ne parvenant pas à inscrire le moindre but au cours de la phase de poule. L’Australie dut attendre trente-deux ans avant de connaitre une nouvelle qualification, à nouveau en Allemagne. Coachée par Guus Hiddink, les Aussies se qualifieront même pour le second tour où ils se feront éliminés sur un penalty discutable par les futurs champions du monde italiens. En 2006, l’Australie s’est inscrite dans la zone Asie qui envoie des qualifiés directs à la phase finale de la Coupe du monde, au contraire de l’Océanie où le vainqueur du groupe doit disputer un match de barrage aléatoire, souvent contre une équipe d’Amérique du Sud.

 

Ses forces

L’Australie, c’est d’abord une défense solide devant un gardien expérimenté. Dans les buts, Mark Schwartzer, le gardien de Fulham, est ce qu’on appelle un dernier rempart fiable. Des joueurs comme Tim Cahill (Everton), Harry Kewell (Galatasaray) et Brett Emerton (Blackburn Rovers) apportent expérience et pugnacité britannique au jeu des Socceroos.

 

Ses faiblesses

L’équipe n’est plus toute jeune. Et hormis Kewell dont la participation fut longtemps incertaine à la suite d’une longue blessure qui a perturbé sa saison, les Socceroos ne comptent pas vraiment de stars capables de faire la différence. Offensivement, l’Australie manque cruellement de percussion.

 

Son sélectionneur

Pim Verbeek, âgé de cinquante-quatre ans, est comme son nom l’indique Néerlandais. Il a connu une carrière honorable de joueur avant de se reconvertir comme entraineur où son principal fait d’armes fut de faire monter le Fortuna Sittard en division d’honneur. Ensuite, il rejoignit Guus Hiddink pour devenir son adjoint en Corée du Sud. Après le départ de Hiddink, il se recasera comme l’adjoint de Dick Advocaat toujours en Corée du Sud avant de finalement rejoindre Hiddink en  Australie. Verbeek participe ainsi à sa troisième coupe du monde, mais cette fois en tant qu’entraineur principal. Mais dès le premier août, Verbeek quittera son poste pour devenir directeur technique du Maroc.

Pronostic

 

Les Australiens éprouveront beaucoup de mal à se qualifier pour le second tour. La concurrence n’est pas des moindres. D’autant qu’ils commenceront leur tournoi contre l’Allemagne. En cas de défaite, leur second match contre la Serbie risque déjà d’être crucial. La logique recommande donc de pronostiquer une élimination au premier tour. Mais on avait émis le même pronostic il y a quatre ans. Et les Socceroos s’étaient alors qualifiés.
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