[Lie] Quart d'heure fatal à Pepinster B

Pepinster et Franchimont s'affrontaient ce dimanche et l'on pourrait résumer ce derby au premier quart d'heure, tant il est vrai que le match semblait avoir pris une tournure définitive au terme des 15 minutes initiales.

A la 10', bien rentrés dans le match les Pepins concédaient le 0-1 suite à une erreur de communication au coeur de la défense. Trois minutes plus tard, M. Dethier, remplaçant M. Corbusier sur l'échiquier pepin, devait demander son changement suite à un coup direct. Au quart d'heure, Delville, déjà averti, recevait son second carton jaune et devait abandonner ses dix équipiers sur le terrain. Un quart d'heure fatal aux joueurs locaux. Et pourtant, les Pepins faisaient le gros dos. Dominés, repoussés dans leur moitié de terrain, pouvant compter sur un dernier rempart fiable, ils ne laissaient rien à l'adversaire pourtant renforcés par trois joueurs venus de P2. Ils se battaient sur chaque ballon avec une volonté qui faisait plaisir à voir. Ils limitaient les dégâts et la mi-temps était sifflée sur ce score de 0-1.

Les Pepins remontaient sur le terrain animés par la volonté d'y croire. Soutenus par un groupe de supporters qui s'était formé dès avant le coup d'envoi, les Rouges et Blancs étaient toujours bien dans le match. Mieux même, pendant dix minutes ils repoussaient les Franchimontois dans leur camp héritant d'une toute grosse occasion d'égaliser par JP Dourcy. A une vingtaine de minutes de la fin, sur un coup franc en phase offensive, les Pepins, en homme contre homme derrière, se faisaient crucifier sur une contre-attaque rondement menée par les Franchimontois. Les locaux venaient de plier... Physiquement et moralement ils craquaient dans les dix dernières minutes concédant deux nouveaux buts face à un adversaire évoluant désormais totalement libéré.

L'hommage du coach à ses joueurs. "Je voudrais féliciter mes joueurs pour le courage et la volonté affichée tout au long du match. Malgre le triple coup du sort du début de match, ils ont toujours voulu y croire. A l'image, d'un JP Dourcy qui a fini complètement cuit après avoir couru sans retenue pendant 90 minutes, de mon capitaine  Evrard, qui n'a cessé de colmater les brêches en milieu de terrain dûes à l'infériorité numérique, d'un M. Mack-Nicholson, esseulé face à 3 voire 4 défenseurs de Franchimont et qui pourtant a réussi à les embêter à plusieurs reprises. Je regrette juste ces deux buts concédés en fin de match. Mon groupe ne méritait pas cela! Ce groupe qui d'ailleurs devrait toujours exister la saison prochaine quelque soit le sort de l'équipe A. Rien que cette nouvelle me réjouit car ces gars-là le méritent grandement".