Hatefi (Ganshoren) "Le parcours du combattant pour arriver en D1"

Julien Brogniet, du site Sharkfoot.fr, a rencontré le gardien de but Nicola Hatefi, actif à Ganshoren en Promotion après avoir connu les centres de formation de clubs tels qu'Anderlecht, le Standard et Charleroi. Découvrez une partie de cette interview. L'intégralité de cette interview est disponible en cliquant ici.

Tu as donc évolué au sein de 3 des meilleurs centres de formation en Belgique, quel est le meilleur selon toi ?

C’est difficile pour moi de comparer ces 3 centres, car j’y ai joué dans des catégories d’âge très différentes. À Anderlecht, j’ai été directement mis dans le bain du professionnalisme. Au Brussels, au niveau des infrastructures et de l’environnement c’était clairement autre chose … Une opposition entre le monde bourgeois d’Anderlecht et l’esprit populaire de Molenbeek, mais au final, j’y ai beaucoup progressé. Puis enfin au Standard j’ai vraiment été impressionné par les moyens mis en place pour la formation, mais là dessus je dois dire qu’à Anderlecht, actuellement, ils y ont également mis les moyens. Je ne sais pas si tu as eu l’occasion de voir le nouveau centre de Neerpede, c’est fabuleux.

À nouveau blessé au Standard, tu es donc prié de partir si tu veux continuer ta progression.

Oui, après ces 9 nouveaux mois de blessure, les dirigeants étaient à l’écoute de toute offre, et c’est Mogi Bayat qui s’est renseigné à mon sujet. Il y avait un projet intéressant à Charleroi, c’est-à-dire que l’équipe réserve et l’équipe U19 n’allait plus former qu’un seul et même groupe. J’ai donc signé à Charleroi, et au final, j’ai pu assez rapidement prouver mes qualités en équipe première.

Comment en es-tu venu à être titulaire en D1 si rapidement ?

En début de saison, j’ai été touché par une fracture à la main, et j’ai donc été laissé un peu sur la touche. Ensuite, ça a été au tour de Cyprien Baguette de se blesser, et Kevin de Wolf, l’autre jeune gardien qui l’a remplacé avait fait quelques erreurs lors des matchs précédents. Les coachs, dont Tibor Balog, ont vu que je me battais et que je revenais bien dans le coup, donc ils ont décidé de me donner ma chance, d’abord en Coupe de Belgique face à Waasland-Beveren, puis en championnat contre Courtrai.